L'humanité ayant des problèmes avec le chiffre 13 depuis qu'elle l'a installé, pourquoi le sport automobile y échapperait-il ?
Cette affaire pourrait avoir commencé le jour où Jésus réunit ses disciples pour un dernier repas. 13 à table et le lendemain l'un d'eux meurt... C'était mal parti pour ce chiffre que l'on retrouve toujours dans les bons coups au fur et à mesure que l'Histoire s'écrit. Dès que l'automobile est inventée et dispute des courses, apparaissent des 13, sans d'ailleurs que l'on puisse établir s'ils jouent ou non un rôle dans les performances des pilotes qu'ils numérotent.
Le premier que nous ayons trouvé avec un 13 sur les flancs est un certain Pinson, qui finit deuxième du Paris-Toulouse-Paris de 1900 sur une Panhard. En 1901, le 13 du Paris-Bordeaux, Carl Voight se classe troisième. Il semble que l'on ait la tête sur les épaules en ce temps-là, car la liste des 13 au départ est longue et il y a même une victoire dedans : Jules Goux gagne la Coupe de Normandie sur une Lion-Peugeot en 1910.
Le premier que nous ayons trouvé avec un 13 sur les flancs est un certain Pinson, qui finit deuxième du Paris-Toulouse-Paris de 1900 sur une Panhard. En 1901, le 13 du Paris-Bordeaux, Carl Voight se classe troisième. Il semble que l'on ait la tête sur les épaules en ce temps-là, car la liste des 13 au départ est longue et il y a même une victoire dedans : Jules Goux gagne la Coupe de Normandie sur une Lion-Peugeot en 1910.
La nature est constamment à la recherche d'équilibre, aussi à cette énumération en correspond une autre, celle des morts. Paul Torchy plante sa Delage au Grand Prix de San Sebastien 1925, une course de 13 partants. La Delage du comte Giulio Masetti, numérotée 13 et non pas 17 - qui porte malheur en Italie - sort de la route pendant la Targa Florio de 1926, et tue son pilote.
Reste, figure emblématique des amateurs de fantastique automobile, le cas Richard Seaman. L'homme était très circonspect à l'égard du 13, lequel lui rendait la pareille comme on va le voir assez vite. Une première aventure de type 13 lui arrive un vendredi 13 lors de la 13ème Coppa Acerbo de Pescara, où il crashe sa Mercedes au 13e kilomètre. Rendu méfiant, il arrive tendu au GP de Belgique 1939 qui ne compte que 13 partants et dont il est le dernier inscrit. Il a 26 ans, est en tête sur la voiture n° 26 qui sort de la piste au 13e km, alors que son ravitaillement avait duré 26 secondes et qu'il restait 13 tours à couvrir. Conduit à l'hôpital de Spa, il décède dans la chambre 39 le 26 juin 1939.
Reste, figure emblématique des amateurs de fantastique automobile, le cas Richard Seaman. L'homme était très circonspect à l'égard du 13, lequel lui rendait la pareille comme on va le voir assez vite. Une première aventure de type 13 lui arrive un vendredi 13 lors de la 13ème Coppa Acerbo de Pescara, où il crashe sa Mercedes au 13e kilomètre. Rendu méfiant, il arrive tendu au GP de Belgique 1939 qui ne compte que 13 partants et dont il est le dernier inscrit. Il a 26 ans, est en tête sur la voiture n° 26 qui sort de la piste au 13e km, alors que son ravitaillement avait duré 26 secondes et qu'il restait 13 tours à couvrir. Conduit à l'hôpital de Spa, il décède dans la chambre 39 le 26 juin 1939.
Autre pièces à charge contre le 13 et ses multiples, les Ascari père et fils, même si dans leurs cas il n'est pas numéro de voiture mais simple témoin. Antonio se tue à Montlhéry le 26 juillet 1925 à 36 ans et son fils Alberto trouve la mort de façon inexpliquée à Monza (quatre jours après son plongeon monégasque) le 26 mai 1955 à 36 ans, l'âge exact de son père à trois jours près.
L'Automobile-club de France a interdit l'usage du 13 dans les années 30 et de nombreuses autres instances l'ont banni, alors que les Italiens cultivent pareille méfiance envers le 17 et que les Japonais ne sauraient voir un 4 sur leurs autos. Satoru Nakajima et Ukyo Katayama ont ainsi couru chez Tyrrell sous le numéro 3 tandis que le premier nommé refusait de s'aligner sur la Ralt n° 4 de F3000 en 1986, laissant ce fameux 4 - qui se prononce comme "mort" en japonais - à John Nielsen et lui empruntant son 5.
L'Automobile-club de France a interdit l'usage du 13 dans les années 30 et de nombreuses autres instances l'ont banni, alors que les Italiens cultivent pareille méfiance envers le 17 et que les Japonais ne sauraient voir un 4 sur leurs autos. Satoru Nakajima et Ukyo Katayama ont ainsi couru chez Tyrrell sous le numéro 3 tandis que le premier nommé refusait de s'aligner sur la Ralt n° 4 de F3000 en 1986, laissant ce fameux 4 - qui se prononce comme "mort" en japonais - à John Nielsen et lui empruntant son 5.
Deux audacieux nippons ont pourtant porté le 4 : Takeshi Tsuchiya en l'an 2000 sur la G-Force du Team Kondo, et Katsutomo Kaneishi en 2001, toujours sous les couleurs de Masahiko Kondo. Le chiffre 9 est également banni au Japon car il se prononce comme "douleur" ou "torture" ; raison pour laquelle le Team Nova qui aligne des F3000 numérotées 9 et 10 dans le championnat nippon fait toujours conduire sa voiture N°9 par un Gaijin (un non-Japonais).
Pourquoi le numéro 13 n'est-il pas attribué en formule 1 ? Eh bien si, deux braves l'ont porté, Moises Solana au GP du Mexique 1963 sur sa BRM P57 (image ci-dessus) et Divina Galica au GP d'Angleterre 1976 sur sa Surtees TS16 (à droite).
Pourquoi le numéro 13 n'est-il pas attribué en formule 1 ? Eh bien si, deux braves l'ont porté, Moises Solana au GP du Mexique 1963 sur sa BRM P57 (image ci-dessus) et Divina Galica au GP d'Angleterre 1976 sur sa Surtees TS16 (à droite).
Gilles Villeneuve a disputé six épreuves du championnat canadien de formule Atlantique 1974 (Challenge's Player) sous le numéro 13, pilotant une March 74B de couleur jaune pour l'écurie Canada
sourcemémoiredesstands
-------------------------------
Merci à Modena49
-------------------------------
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire