
Kimi Räikkönen est désormais entré dans l'histoire de la F1. Son nom ne sera plus inconnu pour personne, comme ceux de Fangio, Prost, Senna, Schumacher, Stewart, ... Le 29e champion du monde, le 2e Finlandais après Keke Rosberg en 1982 et Mika Häkkinen en 1998 et 1999.
Afin de remercier ses fans de l'avoir soutenu, le Finlandais leur a offert une lettre...
"J’avais 7 ans lorsque j’ai vu un circuit de course pour la 1ère fois. Il était vieux et petit, il s’appelait Bembole. Il était à 5 kilomètres de mon domicile et c’était l’endroit le plus précieux que j’avais avec ma maison. 21 ans plus tard, j’ai beaucoup de circuits préférés ! Mais, le plus précieux de tous est désormais bien évidemment Interlagos, à plus de 5.000km de la maison.
Nous avons toujours dit que devenir champion était notre objectif. Nous en avons été proches à 2 reprises. Cela a enfin tourné en notre faveur. Nous avons toujours donné tout ce que nous pouvions sans compter nos efforts. Pour s’imposer dans ce sport, il faut toujours attaquer plus jusqu’au dernier moment. Vous ne savez jamais ce qui peut se passer en course. Regardez la dernière course et vous comprendrez ce que je veux dire. Fuji avait été affreux pour nous. Nous avions été rejetés en queue de peloton, nos plans étaient détruits et on ne peut rien retenir de positif de cette course. Se retrouver à 17 points du leader était vraiment douloureux car nous n’avions pas pu nous battre. Je pense qu’on aurait pu compter sur les doigts des deux mains les gens qui pensaient qu’on pouvait quand même y arriver. Nous n’avons jamais abandonné. D’une certaine manière je crois aux miracles. La Chine était comme un jackpot pour nous. Nous avons gagné la course et le leader était reparti les mains vides. Cela m’a donné un peu plus d’espoirs, mais il n’était pas encore question pour nous de commencer à penser à gagner le championnat !
La dernière course était réellement excitante car il n’y a pas eu d’abandons parmi les meilleurs.
Nous avons pris le meilleur départ de toute la saison et aurions pu virer en tête au 1er virage. Mais nous avions un plan et nous frotter à Felipe était exclu. Nous avons vu les McLaren arriver côte à côte dans le virage 3. Puis Hamilton a chuté quelque part vers la 17è place [NDLR : la 18eme]. C’est à cet instant que j’ai réalisé que nous avions une raison d’espérer. Ce premier tour fut sans aucun doute décisif pour le championnat. C’était une course fabuleuse. J’ai probablement ressenti le plus grand des sentiments dans la voiture. Le package fonctionnait bien, c’était comme un cadeau d’anniversaire que me faisaient des anges. J’aurais pu aller bien plus vite. Je remercie Felipe pour son aide et son soutien. Il a a tout fait comme un équipier parfait.
En tant qu’écurie, nous ne pouvions pas faire mieux qu’un doublé. Le moment le plus stressant est intervenu juste après que nous ayons fini la course. J’ai demandé à l’écurie où était Hamilton. Il leur a fallu une éternité pour répondre et je n’ai rien entendu à la radio. Puis Chris [NDLR : Chris Dyer, son ingénieur] m’a finalement dit 7è. A ce moment, mon cœur a failli exploser de joie ! J’étais champion du monde !
Je remercie tous ceux qui m’ont soutenu pendant toutes ces années. Je vous aime tous sincèrement. Je remercie mon écurie. Faire partie de la plus grande écurie de tous les temps est fantastique. En une seule saison j’ai plus apprécié d’être en F1 que lors des 6 années précédentes. Si j’avais bien un rêve, c’était de devenir champion du monde avec Ferrari. Je parie que tous les pilotes ont le même rêve.
Cette écurie ne prend jamais de repos. Nous avons tous travaillé très dur et n’avons jamais abandonné. Nous sommes passés par des moments difficiles, mais nous avons réussi à rebondir. Cela démontre combien l’écurie est forte. Je la remercie. Je remercie nos sponsors. Nous avons le package pour être champions.
Nous avons désormais quelques célébrations officielles, puis je prendrai de vraies vacances.
We are the Champions !"
Nous avons désormais quelques célébrations officielles, puis je prendrai de vraies vacances.
We are the Champions !"
Kimi a donné une bonne leçon aux pilotes McLaren ce jour là. Le jeune Anglais superdoué et ultra médiatisé Lewis Hamilton a flanché face à l'immense pression dont il était victime. Le double champion du monde Espgnol Fernando Alonso était impuissant face aux Ferrari. Seul Kimi Räikkönen, celui qui avait le moins de chance de remporter le titre, a lancé toutes ses forces dans la batailles en réalisant un magnifique grand prix sans faute. Le vice-champion du monde Finlandais malchanceux était devenu le plus chanceux des trois!
Citations: kimi.fr
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