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dimanche 30 septembre 2007

Resultats finaux du grand prix du Japon




Après ce surprenant grand prix du Japon et l'annonce des points de Liuzzi donnés à Sutil, voici le classement final du grand prix

1 L. Hamilton McLaren 2:00:34.579
2 H. Kovalainen Renault + 8.377
3 K. Räikkönen Ferrari + 9.478
4 D. Coulthard Red Bull + 20.297
5 G. Fisichella Renault + 38.864
6 F. Massa Ferrari + 49.042
7 R. Kubica BMW + 49.200
8 A. Sutil Spyker F1 + 1:01.100
9 V. Liuzzi Scuderia Toro Rosso + 1:20.600
10 R. Barrichello Honda + 1:28.300
11 J. Button Honda + 1 tours
12 S. Yamamoto Spyker F1 + 1 tours
13 J. Trulli Toyota + 1 tours
14 N. Heidfeld BMW + 2 tours
15 T. Sato Super Aguri + 2 tours

ABANDONS

16 R. Schumacher Toyota + 12 tours
17 A. Davidson Super Aguri + 13 tours
18 N. Rosberg Williams + 18 tours
19 S. Vettel Scuderia Toro Rosso + 21 tours
20 M. Webber Red Bull + 22 tours
21 F. Alonso McLaren + 26 tours
22 A. Wurz Williams + 48 tours

Sutil dans les points à la place de Liuzzi!


Au 55e tour du grand prix du Japon, Vitantonio Liuzzi a dépassé Adrian nSutil alors que des drapeaux jaunes étaient agitées dans cette portion. Liuzzi, 8e du grand prix avec 1 point, est donc pénalisé de 25 secondes et se retrouve 9e. Adrian Sutil, qui était 9e avant l'annonce de cette pénalité, se voit atterir dans les points. Adrian Sutil inscrit donc le premier point de sa carrière et le premier de l'écurie Spyker. Toro Rosso, que l'on avait cru à 1 point au total cette saison, retombe à 0. C'est uncoup dur pour l'écurie de Gerhard Berger mais une bonne surprise pour Sutil qui a déclaré:
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Ce point récompense toute l'équipe qui a énormément travaillé cette année. C'est merveilleux, même si je ne le gagne pas sur la piste. Je pense que la décision des commissaires est juste, il n'y avait pas de drapeaux verts après les jaunes dans le virage un, et c'est pour cela que nous avons marqué ce point."

Grand prix de fous au Mont-Fuji!


06 heures 30, heures française. Des trombes d'eau tombent sur le circuit. Les organisateurs du grand prix décident donc de donner un départ lancé: La Safety Car devra donc mener les pilotes qui ne s'élanceront pas depuis leur place de grille, mais comme lors d'une intervention normale de la Safety Car. C'est Lewis Hamilton, 1er, qui doit faire signe à la Safety Car quand il jugera que le départ pourra être lancé. Il lui faudra 19 tours pour se décider...
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Chez McLaren, Hamilton a fait une course presque sans faute et a observé un premier ravitaillement au bon moment. Il s'impose au Mont-Fuji et réalise une très bonn opération puisque, à deux grands prix de la fin du championnat, il a 12 points d'avance sur Fernando Alonso. Alonso, lui, est contraint à abandonner suite à un spectaculaire accident (voir photo) alors qu'il aurait pu finir deuxième sans problème.
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Du côté de Renault, le Mont-Fuji a plutôt été une réussite. Heikki Kovalainen s'offre le premier podium de sa carrière, et sur la deuxième place en plus. Mais ça ce n'est rien par rapport à la façon dont le pilote Renault a admirablement résisté à son compatriote Kimi Räikkönen dans les derniers tours. Kimi l'a doublé dans le dernier tour, mais Heikki est repassé! De son côté, Giancarlo Fisichella termine 5e et les deux pilotes inscrivent donc au total 12 points pour l'écuries Française ce week-end.
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La Scuderia Ferrari nous a offert une course chaude en rebondissements. Tout d'abord, l'arrêt au stand de Felipe Massa pendant que la Safety Car était sur la piste en début de course. Ensuite, l'arrêt de Kimi Räikkönen... Derrière la Safety Car qui lance le départ, les pilotes de la Scuderia sont tous les deux en fond de peloton! Finalement, Kimi revient devant Alonso et est bien placé, mais, surprise, le Finalndais observe un troisième ravitaillement. Massa en totalisera 4. Räikkönen a quand même réussi à terminer 3e et à revenir à 5 points d'Alonso au général. Felipe Massa a animé le dernier tour avec un remarquable duel contre Robert Kubica. Et tout ça pendant que Kimi tentait vainement de passer Kovalainen. D'ailleurs, ce duel n'était pas sans rappeler, et les commentateurs de TF1 l'ont bien fait remarquer, l'admirable duel qui opposa jadis René Arnoux à Gilles Villeneuve. Massa termine donc 6e, et Kimi monte sur la 3e marche du podium.
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A moitié déçus et à moitié réjouis chez Red Bull. Déçu parce que Mark Webber a été contraint à l'abandon en fin de course alors qu'il était provisoirement sur le podium. Réjois parce que Coulthard a quand même signé la 5e position et que la mission qui était de revenir sur Williams au général est accomplie...
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Ce grand prix du Japon n'était pas forcément la meilleure course que BMW ait connue cette saison. Un Heidfeld en difficulté tout du long qui ne finit qu'en 14e position, avant dernier de tous ceux qui ont terminés la course, et a 2 tours du vainqueur. Kubica qui perd sa 6e place dans le dernier tour suite à un superbe duel avec Felipe Massa. Il termine donc 7e.
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Un grand prix qui aurait pu être historique pour Toro Rosso! Sebastian Vettel a même mené la course! En fin de grand prix, il était 3e et serait donc monté sur le podium, mais il a eu une collision avec Webber, alors second. Resultat: Abandon pour Vettel. Oui mais tout n'est pas perdu pour Toro Rosso. Vitantonio Liuzzi réussi quand même à inscrire le premier point de la saison pour son écurie, comme Button l'avait fait en France pour Honda. L'Italien signe une 8e place.
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Chez Spyker aussi ce grand prix aurait pu être historique: il aurait pu marquer les premiers points de l'écurie Néerlandaise. Sutil finit 9e comme à la première séance d'essais libres. Yamamoto termine 12e devant son public. La vente de l'écurie est presque terminée.
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Les Honda ont encore été malchanceuse. Barrichello et Button auraient pu terminer dans les points. Mais Button a perdu son aileron avant en début de course et Barrichello a du s'arrêter au stand en fin de course alors qu'il était dans les points. L'écurie Japonaise est passée à 2 doigts de briller devant son public. 10e place pour Barrichello, 11e pour Button.
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Pour Trulli, il na fallait pas courrir ce grand prix. Dans les 19 premiers tours, alors qu'ils étaient derrière la Sagfety Car, Trulli a dit à son écurie qu'il étaient fous de faire courrir ce grand prix alors que la visibilité était nulle. Ralf Schumacher n' pas pu terminer.
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Les Japonais auront quand même vu leur star terminer: Takuma Sato, pilote Japonais sur une voiture Japonaise, a fini 15e et bon dernier de ce grand prix. Mais au moins, il a terminé... pas comme Davidson qui a dichiqueté le flanc droit de sa monoplace à 46 tours de l'arrivée.
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Pour terminer, c'est Williams qui réalise la moins bonne opération de la course puisque aucune de leurs deux voitures ne franchit la ligne d'arrivée. Wurz, au départ de la Safety Car (au 19e tour du GP sur 67), part en tête à queue et traverse tout le virage, heurtant la monoplace de Felipe Massa qui est contraint à repasser aux stands. Wurz terminera ici sa course. Rosberg abandonnera à 18 tours de l'arrivée.
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Même si ce grand prix n'était pas forcément très passionnant, il a été riche en rebondissements. Au total, il aura duré 2heures et 34 secondes. Nous vous rappelons qu'un grand prix dure au maximum le nombre de tours prédéfinis, mais il ne peut pas durer plus de 2heures: Au bout de 2heures, la course est arrêtée.
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Il y a quelques années, en 1976, le Mont Fuji avait accueilli un grand prix avec encore plus de pluie que ça. Le titre se jouait à l'époque entre James Hunt et Niki Lauda. Lauda n'a pas voulu terminer le grand prix, le jugeant trop risqué. Unt, lui, avait un titre a gagner et s'il ne courrait pas le GP, Lauda était sacré. Finalement, l'Autrichien James Hunt devint champion du monde 1976, sous les yeux de Niki Lauda, sagement rentré...

samedi 29 septembre 2007

Tung: Un chinois en F1!




Pour la première fois de toute l'histoire de la Formule 1, un chinois à piloté une monoplace de F1.
Ho-Ping Tung, actuellement pilote GP2, a été invité par l'écurie Allemande BMW Sauber a participer à un show motorisé dans les rues de Shangai. BMW avait, il y a peu de temps, permis au jeune chinois de faire ses débuts au volants d'une Formule 1. Alors peut être un jour Ho-Ping Tung pourra participer à un grand prix de formule 1?

Voici les déclarations de Tung après son exhibition:
"Je suis impatient de revenir au volant d'une Formule 1. Lorsque BMW m'a laissé piloter pour la première fois une F1, c'était une partie de mon rêve qui se réalisait. Je travaille très dur afin d'atteindre cet objectif mais je suis également excité à l'idée de montrer à mes compatriotes une exhibition en F1. Je suis certain que le Pit Lane Park de Shanghai sera un évènement sans précédent."

Résultat des qualifications

Vous pouvez trouver le résumé des qualifications dans l'article ci-dessous.

En attendant, voici les résultats...

1 L. Hamilton McLaren 1:25.368
2 F. Alonso McLaren 1:25.438
3 K. Räikkönen Ferrari 1:25.516
4 F. Massa Ferrari 1:25.765
5 N. Heidfeld BMW 1:26.505
6 N. Rosberg Williams 1:26.728
7 J. Button Honda 1:26.913
8 M. Webber Red Bull 1:26.914
9 S. Vettel Scuderia Toro Rosso 1:26.973
10 R. Kubica BMW 1:27.225
11 G. Fisichella Renault 1:26.033
12 H. Kovalainen Renault 1:26.247
13 D. Coulthard Red Bull 1:26.247
14 J. Trulli Toyota 1:26.253
15 V. Liuzzi Scuderia Toro Rosso 1:26.948
16 R. Schumacher Toyota Pas de chrono
17 R. Barrichello Honda 1:27.323
18 A. Wurz Williams 1:27.454
19 A. Davidson Super Aguri 1:27.564
20 A. Sutil Spyker F1 1:28.628
21 T. Sato Super Aguri 1:28.792
22 S. Yamamoto Spyker F1 1:29.668

Hamilton s'élancera en pole


Lewis Hamilton a arraché la pole position à Fernando Alonso dans le dernier tour de la Q3. Il devancera donc, demain, sur la grille de départ, son coéquipier, puis le Finlandais Kimi Räikkönen.

Sato et Yamamoto, les deux pilotes locaux, ont du se contenter du fond de grille: ils n'ont pas dépassé la Q1.

En Q2, on voit avec étonnementl es pilotes Renault éliminés à la fin de la séance, tout comme Coulthard, Trulli (qui avait réalisé de beauc essais libres), Liuzzi et Ralf Schumacher. Ce dernier a cassé son aileron avant.

Dans la Q3, cest donc Alonso qui était en tête tout du long, mais Lewis Hamilton s'est surpassé dans son dernier tour et a donc résussi à battre son double champion du monde de coéquipier.

Ce grand prix peut être décisif pour le titre des conducteurs: Une seule victoire McLaren et Massa et Kimi peuvent dire au revoir au titre. Non pas que cela devienne mathématiquement impossible pour Kimi (ce qui ne sera peut être pas le cas de Massa) mais parce que le pilote Finlandais devra non seulement s'imposer en Chine et au Brésil, mais aussi que ses adversaires termine loin de la première place...

Honda était à domicile et grâce à Jenson Button, l'écurie Japonaise a été au dessus de Toyota et Super Aguri, ses compatriotes. Il faut noter que, pour la première fois, Vettel atteint la Q3 avec sa Toro Rosso.

La séance d'essais libres 3 annulée au Mont-Fuji!


11heures, heure locale. Les pilotes se préparent à prendre le départ de la séance d'essais libres 3, mais apprennent que, à cause du mauvais temps qui empeche l'hélicoptère médical de décoller, le début de la séance sera repoussé de 15 minutes. A 11h15, la séance est une nouvelle fois repoussée d'un quart d'heure.

Finalement, quelques pilotes tentent leur chance une demi heure après l'heure à laquelle aurait du commencer la séance. Au bout de 4 minutes, à cause du brouillard qui surplombait la piste, les commissaires ont décidés d'annuler la séance.

Trois pilotes seulement ont réussi à décrocher un chrono, dont deux Williams. Il s'agit d' Alexander Wurz, Nico Rosberg et Jarno Trulli.

Seul Kimi Räikkönen n'a même pas pu réaliser un tour d'installation.

Résultats de la séance d'essais libres 3:

1 Alexander Wurz (Williams), 1'32''476 (3 tours)
2 Nico Rosberg (Williams), 1'34''758 (3 tours)
3 Jarno Trulli (Toyota), 1'36''150 (3 tours)

vendredi 28 septembre 2007

Toyota optimiste pour le grand prix


L'écurie Toyota est optimiste pour le grand prix du Japon qui aura lieu dimanche. Même si la première séance d'essais libre a été un petit peu difficile, la seconde a été nettement satisfaisante pour l'écurie.
Toyota sera est à domicile ce week-end et veut profiter de cette occasion de marquer des points. 13e et 14 au classement général, Jarno Trulli et Ralf Schumacher peuvent encore terminer dans les 10 premiers. Toyota peut même, au classement des constructeurs, remonter jusqu'à la troisième place! Mais pour ça, il faut un gros travail de la part de toute l'équipe et de bonnes performances pour les trois grands prix de la saison.

Jarno Trulli a l'air de se sentir très à l'aise sur le circuit du Mont-Fuji. Lors de la première séance, il a réalisé le 8e temps. A la seconde séance, il a classé sa monoplace en 4e position, devançant même de 3 millièmes un certain Kimi Räikkönen, vainqueur de la première séance. Le pilote Italien est ^même passé sous la barre des 1 minutes 20 secondes le tour. Jarno Trulli semble donc être la meilleure chance de Toyota d'inscrire des points ce week-end.

Ralf Schumacher, de son côté, a été un peu moins brillant: Un tête-à-queue dans la première séance et le 15e temps seulement! Lors de la seconde séance, en revanche, il termine 9e et passe lui aussi sous la barre des 1 minutes 20 au tour.

Essais Libres 2: McLaren réplique



Après les brillantes premières et deuxièmes places des Ferrari lors de la première séance d'essais libres, ce sont les McLaren qui ont pris l'avantage dans cette seconde séance. Hamilton devant, puis Alonso complète le doublé McLaren. Suivent Massa, Trulli, qui a réalisé une très bonne séance et qui a l'air de bien s'en sortir au Mont-Fuji (8e à la première séance), Räikkönen (qui a réalisé un moins bon chrono qe lors de la première séance) et Kovalainen qui devance son coéqupier Giancarlo Fisichella. C'est Coulthard qui occupe la huitième place.

Les deux pilotes BMW n'ont pas l'air de s'adapter très bien au tracé: 12e à la première séance et 15e à la seconde, Heidfeld rame. Kubica s'en sort mieux mais est hors de points.

Adrian Sutil, lui, n'a pas renouvelé son exploit de la première séance: il se classe 16e, juste derrière Nick Heidfeld.

Les deux pilotes locaux n'ont pas de chance! Après avoir connu des problèmes mécaniques en première séance, Sato ne fait pas mieux que... dernier... L'autre Japonais, Yamamoto, termine mieux classé: avant-dernier! Tandis que deux flches d'argents occupent les deux premières places, les deux seuls pilotes Japonais occupent les deux dernières...

Rendez-vous donc demain pour la troisième séance et les qualifications!
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Résultats de la Séance Libre :
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1)HAMILTON MCLAREN 1:18.734
2)ALONSO MCLAREN 1:18.948
3)MASSA FERRARI 1:19.483
4)TRULLI TOYOTA 1:19.711
5)RAIKKONEN FERRARI 1:19.714
6)KOVALAINEN RENAULT 1:19.789
7)FISICHELLA RENAULT 1:19.926
8)COULTHARD REDBULL 1:19.949
9)SCHUMACHER TOYOTA 1:19.969
10)KUBICA BMW 1:20.069
11)WEBBER REDBULL 1:20.069
12)WURZ WILLIAMS 1:20.233
13)ROSBERG WILLIAMS 1:20.270
14)BUTTON HONDA 1:20.336
15)HEIDFELD BMW 1:20.462
16)SUTIL SPYKER 1:20.736
17)BARRICHELLO HONDA 1:20.889
18)LIUZZI TORO ROSSO 1:20.985
19)VETTEL TORO ROSSO 1:20.997
20)DAVIDSON SUPER AGURI 1:21.007
21)YAMAMOTO SPYKER 1:21.305
22)SATO SUPER AGURI 1:21.352

Essais Libres 1: Ferrari annonce la couleur!



Kimi Räikkönen a signé le meilleur temps de la première séance d'essais libres au Mont Fuji ce matin, très tôt dans la matinée (à l'heure française). Il a délogé son équipier Felipe Massa qui était en tête de la séance depuis un bon moment, et a réalisé un temps meilleur que celui de son équipier de 3 dixièmes.
Les deux McLaren Mercedes n'ont pas réussi à terminer mieux placées qu'en 3e et 4e positions, tandis que Rosberg a placé sa Williams 5e de la séance devant Kubica, Wurz et Trulli.

Il faut également noter la bonne performance d'Adrian Sutil qui termine 9e avec sa modeste Spyker.

La star du week-end, Takuma Sato, n'a pas pu obtenir mieux que le 17e temps: il est resté coincé dans son garage pour des tenter de réparer un problème mécanique pendant presque toute l'heure! Quelques minutes avant la fin de la séance, c'est l'autre Japonais, Sakon Yamamoto, qui doit mettre terme à sa séance. Sebastian Vettel, lui, doit abandonner la séance assez rapidement pour problème mécanique.

Cela faisait 30 ans que le Mont-Fuji n'avait pas accueilli la F1 et la reprise s'annonce très prometteuse!
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Résultats de la Séance Libre 1
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1)RAIKKONEN FERRARI 1:19.119
2)MASSA FERRARI 1:19.498
3)ALONSO MCLAREN 1:19.667
4)HAMILTON MCLAREN 1:19.807
5)ROSBERG WILLIAMS 1:20.058
6)KUBICA BMW 1:20.297
7)WURZ WILLIAMS 1:20.411
8)TRULLI TOYOTA 1:20.483
9)SUTIL SPYKER 1:20.516
10)DAVIDSON SUPER AGURI 1:20.601
11)BARRICHELLO HONDA 1:20.068
12)KOVALAINEN RENAULT 1:20.718
13)HEIDFELD BMW 1:20.728
14)LIUZZI TORO ROSSO 1:20.808
15)SCHUMACHER TOYOTA 1:20.828
16)FISICHELLA RENAULT 1:20.851
17)SATO SUPER AGURI 1:21.186
18)WEBBER REDBULL 1:21.437
19)BUTTON HONDA 1:21.541
20)VETTEL TORO ROSSO 1:21.854
21)COULTHARD REDBULL 1:22.436
22)YAMAMOTO SPYKER 1:22.902

jeudi 27 septembre 2007

Les tensions entre les pilotes McLaren...




En prenant Alonso et Hamilton dans son équipe pour 2007, Ron Dennis ne s'attendait peut être pas à ce que cela se passe aussi mal entre les deux pilotes.
Hamilton énervait Alonso car il venait juste de débarquer en Formule 1 et se permettait déjà des dépassements sur un double champion du monde en titre que même un favoris au titre n'aurait pas réussi. Il était trop fort pour un début. De plus, Hamilton a, entre les deux, c'est bien connu, toujours été le préféré de Ron.
Les tensions était donc déjà dans l'air, bien que rien n'avait encore explosé entre les deux pilotes. Jusqu'à un fameux grand prix de Hongrie. Alonso bloque Hamilton en qualifications dans les stands suite à une consigne de son écurie car Hamilton l'avait dépassé à la dernière entrée au stand alors qu'il devait rester derrière. Du coup, Hamilton est partit 2e car il n'a pas pu réaliser un dernier tour rapide. La FIA a alors décider de sanctionner Alonso: déclassé de 6 places sur la grilles de départ. Hamilton se retrouve donc en pole.
Puis il y a eu des victoires d'Hamilton qui n'ont pas plues à Alonso. Il y a eu des manoeuvres d'Alonso qui n'ont pas plues à Hamilton... Chacun faisait des petits coups bas à l'autre que ce soit en essais ou sur la piste. Il y a également eu l'affaire Mike Coughlan qui a un peu envenimmé les choses chez McLaren... enfin bref, toujours est-il qu'en Belgique, au départ, Alonso a légèrement obligé son jeune équipier à dévier sur le côté de la piste et ça ne lui a pas plu...

Les tensions chez les pilotes McLaren ne sont donc pas sans rappeler un certain Alain Prsot et un certain Ayrton Senna... mais eux se sont réconciliés après le grand prix d'Allemagne 1991... Alors après tout, pourquoi pas Hamilton et Alonso? D'ailleurs, Hamilton déclare avoir envie de parler avec Alonso pou discuter de ces tensions (et par la mâme occasion de la manoeuvre de Belgique). De toutes façons, si ils veulent continuer à faire équipe les prochaines années ,il faudra bien qu'ils arrivent à une meilleure entente, sinon, ça promet d'être chaud chez McLaren!

Massa aidera Kimi



Chez la Scuderia Ferrari, l'ambiance entre les pilotes est bien meilleure qu'entre celle des pilotes McLaren Mercedes. Felipe Massa peut encore mathématiquement être champion du monde, mais ce serait quasiment impossible. Après son abandon à Monza, il a perdu ses chances de devenir champion du monde 2007 de formule 1. Pourtant, il est prêt à aider Kimi Räikkönen afin que le Finlandais, qui, lui, à encore une bonne partie de ses chances, batte les McLaren dans les dernières courses et devienne champion du monde.

Ceci dit, même si Räikkönen peut encore être champion du monde, ce sera très dur car cela ne dépend plus seulement de lui, mais aussi des résultats des deux McLaren: une victoire pour un pilote de l'écurie Anglaise et autant dire que Kimi peut oublier le titre.

Du côté de chez McLaren, les tensions sont toujours là... Suite à la petite dispute en Belgique...

mercredi 26 septembre 2007

Grand Prix à domicile pour 3 écuries et 2 pilotes!



Ce week-end à Fuji, 3 écuries et 2 pilotes seront à domicile, il s'agit de Toyota, Honda et Super Aguri pour les écuries et de Sato et Yamamoto pour les pilotes.

Tous ont l'objectif de bien terminer et de marquer des points. Takuma Sato va découvrir Fuji avec la Super Aguri: Je suis heureux de retourner au Japon et de voir cette nouvelle piste. Je n'ai jamais roulé à Fuji, mais c’est un circuit très célèbre et sa ligne droite d’un kilomètre et demi avec un gros freinage au bout pourrait fournir quelques grandes occasions de dépasser. Fuji a toujours donné des courses intéressantes dans d'autres catégories, je suis sûr que ce sera aussi le cas en F1.

Pour Toyota, c'est l'ingénieur Dieter Grass qui nous donne quelques détails sur la préparation de l'écurie: La ligne droite de Fuji est exceptionnellement longue, 1475 mètres. Mais, le reste du circuit est relativement sinueux – il nous faudra y trouver le meilleur compromis entre les réglages aérodynamiques et mécaniques. Il y a quelques virages très lents qui exigent une bonne adhérence mécanique qu’il faudra équilibrer avec le niveau d'appuis aérodynamiques pour ne pas avoir trop de traînée dans la ligne droite afin d’avoir une bonne vitesse de pointe.

Honda va débarquer à Fuji avec son nouveau bridge, c'est ce que commente le responsable technique, Shuhei Nakamoto: Nous allons rouler pour la première fois sur le nouveau circuit de Fuji et de ce fait, nous avons très peu de données. Les séances d'essais libres du vendredi seront donc encore plus importantes que d'habitude. Le niveau d'appuis aérodynamiques requis pour ce circuit est similaire à celui qui était nécessaire à Spa-Francorchamps. Nous sommes donc prêts à relever le défi. Nous avons confirmé nos réglages et notre configuration aérodynamique pour Fuji lors des trois jours d'essais privés de la semaine passée à Jerez. Nous souhaitons faire le mieux possible pour nos fans japonais.

Quant à Sakon Yamamoto, il poursuit son apprentissage avec la Spyker et tentera une nouvelle fois de terminer la course: Spa-Francorchamps a été une bonne course, nous avons obtenu beaucoup d'informations sur la voiture, et nous pouvons maintenant nous préparer pour les trois prochains Grands Prix – à commencer par le Japon, ‘à domicile’ pour moi. J’attends cette course avec intérêt – ce sera un grand moment pour moi…

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Auteur: Raks (superf1.be)

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De la Rosa en tête à Jerez!



Pedro de la Rosa a signé le meilleur temps au volant de sa McLaren durant la 2ème journée d'essais privés à Jerez.

L'Espagnol devance Webber, l'Australien confirme la bonne forme de la RB3 et a testé plusieurs composants aérodynamiques.
Luca Badoer signe le 3ème temps au volant de la Ferrari, on retrouve ensuite Heidfeld et Liuzzi.
L'écurie Toro Rosso a fait rouler ses 2 pilotes aujourd'hui mais Sebastian Vettel n'a réalisé qu'un seul tour non chronométré.
Résultats:

1. P. de la Rosa - McLaren Mercedes MP4/22 - 1'19"267 - 70 tours
2. M. Webber - Red Bull Renault RB3 -1'19"947 (+0"680) - 109 tours
3. L. Badoer - Ferrari F2007 - 1'20"249 (+0"982) - 70 tours
4. N. Heidfeld - BMW Sauber F1.07 - 1'20"318 (+1"051) - 106 tours
5. V. Liuzzi - Toro Rosso Ferrari STR2 - 1'20"624 (+1"357) - 47 tours
6. J. Button - Honda RA107 - 1'20"804 (+1"537) - 78 tours
7. N. Piquet - Renault R27 - 1'21"101 (+1"834) - 113 tours
8. R. Schumacher - Toyota TF107 - 1'21"608 (+2"341) - 79 tours
9. N. Rosberg - Williams Toyota FW29 - 1'22"863 (+3"596) - 32 tours
10. S. Vettel - Toro Rosso Ferrari STR2 - aucun chrono - 1 tour

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Dernière journée d'essais privés à Jerez et on retrouve les 3 mêmes pilotes en tête.
De la Rosa réalise une nouvelle fois le meilleur chrono mais cette fois, Badoer devance Webber.

Ces essais privés étaient les derniers de la saison, les prochains auront lieu à Barcelone du 13 au 15 novembre.

Résultats:

1 . P. de la Rosa - McLaren Mercedes MP4-22 - 1:19.617 - 68 tours
2 . L. Badoer - Ferrari F2007 - 1:19.655 (+ 0.038 ) - 68 tours
3 . M. Webber - Red Bull Renault RB3 - 1:20.067 (+ 0.450 ) - 42 tours
4 . N. Heidfeld - BMW Sauber F1.07 - 1:20.184 (+ 0.567 ) - 94 tours
5 . N. Piquet - Renault R27 - 1:20.655 (+ 1.038 ) - 120 tours
6 . J. Button - Honda RA107 - 1:20.831 (+ 1.214 ) - 58 tours
7 . J. Trulli - Toyota TF107 - 1:21.521 (+ 1.904 ) - 77 tours
8 . S. Vettel - Toro Rosso Ferrari STR2 - 1:21.525 (+ 1.908 ) - 82 tours
9 . J. Rossiter - Super Aguri Honda SA07 - 1:21.653 (+ 2.036 ) - 39 tours
10 . N. Rosberg - Williams Toyota FW29 - 1:22.148 (+ 2.531 ) - 87 tours.
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Auteur: Raks (superf1.be)
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mercredi 19 septembre 2007

Légère modification dans le calendrier 2008...




Le calendrier F1 de la saison 2008 a subit quelques modifications.

Les Grand Prix de Belgique et d'Italie et ceux de Japon et de Chine échangent leur date.

Le Grand Prix du Canada sera bien au rendez-vous mais pourrait encore changer de date, quant aux Grand Prix d'Europe et de Singapour, ils attendent toujours l'approbation de la FIA et de la FOM.


Le calendrier 2008 :

16 Mars : Australie
23 Mars : Malaisie
6 Avril : Bahreïn
27 Avril : Espagne
11 Mai : Turquie
25 Mai : Monaco
8 Juin : Canada
22 Juin : France
6 Juillet : Grande-Bretagne
20 Juillet : Allemagne
3 Août : Hongrie
24 Août : Europe (Valencia)
7 Septembre : Belgique
14 Septembre : Italie
28 Septembre : Singapour
12 Octobre : Japon
19 Octobre : Chine
2 Novembre : Brésil

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Auteur: Raks
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mardi 18 septembre 2007

Essais privés à Jerez: Glock est le plus rapide!




L'Allemand Timo Glock a réalisé le meillur temps des essais libres en cette première journée à Jerez. Le pilote d'essais BMW a devancé huit autres pilotes parmis lesquels les deux titualires Vitantonio Liuzzi (Toro Rosso, 2e) et Rubens Barrichello (Honda, 7e), alors que c'est James Rossiter qui devait courrir pour Honda ce 18 septembre. Timo Glock a prouvé qu'il avait les capacités de redevenir titulaire car il a couvert 71 tours du circuit, soit la distance d'un grand prix, et a tourné mieux que ses adversaires présents.

Il faut également souligner la bonne performance du pilote Red Bull Racing Sebastien Buemi qui a rélisé le 3e temps.

Les écuries absentes de cette première journée d'essais sont Super Aguri et Spyker.

Il y a eu très peu d'incidents notables: une sortie de piste de Luca Badoer, troisième pilote Ferrari, au 38e tour. L'Italien a donc parcouru près de deux fois moins de tours que ses concurrents et donc n'a obtenu que la neuvième et dernière place. Le second incident est le soucis mécanique connu par Nelsinho Piquet. Le fils du triple champion du monde a roulé sans aide éléctronique en vue d'aider Renault à développer la Renault 2008.

Recapitulatif Jerez - 18/09/07

1. T. Glock - BMW Sauber F1.07 - 1'20"606 - 71 tours
2. V. Liuzzi - Toro Rosso Ferrari STR2 - 1'21"280 (+0"674) - 90 tours
3. S. Buemi - Red Bull Renault RB3 -1'21"309 (+0"703) - 59 tours
4. F. Montagny - Toyota TF107 - 1'21"555 (+0"949) - 72 tours
5. P. de la Rosa - McLaren Mercedes MP4/22 - 1'21"651 (+1"045) - 46 tours
6. N. Piquet - Renault R27 - 1'22"009 (+1"403) - 63 tours
7. R. Barrichello - Honda RA107 -1'22"020 (+1"414) - 79 tours
8. K. Nakajima - Williams Toyota FW29 - 1'23"177 (+2"571) - 87 tours
9. L. Badoer - Ferrari F2007 - 1'23"432 (+2"826) - 38 tours

lundi 17 septembre 2007

Champions du monde: la malédiction




Quand on regarde l’histoire de la Formule Un, en fait, l’histoire de ces champions, on s’aperçoit qu’il n’y en a pas un seul qui n’ait pas eu sa carrière marquée par le destin ou tout simplement gâchée par des circonstances contraires. Pas un seul n’a réussi le parcours parfait : capable de se retirer en pleine gloire, d’être complétement satisfait de la performance accomplie et de jouir de sa retraite paisiblement. Comme si l’effort surhumain pour conquérir le ou les titres suffisait à vous mettre sur une trajectoire interdite, définitivement maudite ! Comme si le prix à débourser pour devenir N°1 se payait forcément avec des larmes et de l’amertume, voire quelquefois (souvent même) avec du sang…

Allez, vous devez penser que je déraille ou, au moins, que j’exagère mais pas du tout : il suffit d’examiner objectivement la liste de tous les champions du monde pour le constater : pas un seul qui ait bien fini, pas un seul qui n’ait pas terminé avec un regret, un échec, un déclin ou un drame. Revue de détails, suivez le guide !

Commençons par le premier d’entres eux par ordre chronologique : Farina. Nino Farina fut le tout premier des champions du monde, en 1950 après avoir vaillamment résisté à Fangio. Mais ce premier titre arrive bien tard : Farina a déjà 44 ans quand il décroche la récompense suprème. La seconde guerre mondiale lui a confisqué ses meilleures années ! Par la suite, il ne va cesser de décliner, enchainant saisons médiocres et accidents. Il se retira fin 55 et se tua dans un accident de voiture en 1966.

Voyons maintenant le cas de Fangio. L’homme de la Pampa est une légende, même encore aujourd’hui et son destin de champion semble impeccable. Mais cette perception ne résiste pas à l’examen… Tout d’abord, il fit évidemment la saison de trop (en 1958) alors qu’il aurait pu se retirer en pleine gloire après son 5ème titre en 1957. Ensuite, Fangio fut très marqué par tous les accidents mortels qui ont jalonné son parcours : à la fin, il n’en pouvait plus d’assister à ces drames chaque dimanche (l’époque était bien plus dangereuse qu’aujourd’hui en matière de sport-auto). Donc, même Fangio a été marqué par la malédiction et ce n’est pas fini !
Bien moins connu que Fangio mais pourtant considéré comme son égal à son époque, Alberto Ascari est emblématique du prix du sang de cette malédiction : double champion du monde (52 et 53), il se tua de façon mystérieuse lors d’une séance d’essais à Monza en 1955… Au suivant !
Mike Hawthorn formait une paire mémorable avec son pote Peter Collins. L’un (Mike) fut champion du monde, l’autre (Peter) pas. Mais le champion fut brisé par la mort de son double et se retira aussitôt après son titre en 1958 (avec une seule victoire contre 4 à Moss !) et se tua juste après, sur la route de Londres au volant de sa Jaguar.

Phill Hill était américain mais fin et distingué. Un fin pilote aussi qui fut capable de ramener le titre chez Ferrari en 1961 mais dans quelles circonstances ! Une rivalité interne avec Von Trips et entretenue par Enzo Ferrari se termina en drame : Trips se tua à Monza (en tuant aussi 15 spectateurs par la même occasion) alors que Hill remporta course et titre, ce qui aurait dû être une fête tourna au désastre. Hill va décliner par la suite, inexorablement, jusqu’à être oublié par le milieu en 1968. Drôle de récompense pour le 1er américain à avoir coiffé la couronne mondiale…

Le cas de Jack Brabham mérite un détour : trop rude écorce pour être troublé par les accidents, "Black Jack" empocha 3 titres et fut le premier et est le seul à avoir réussi l’exploit de triompher sur sa propre voiture (en 1966). Mais, à partir de cette apogée, les choses se gâtent nettement : en 67, c’est son équipier (Denny Hulme) qui décroche la timbale et les deux hommes se brouillent. Les saisons suivantes sont bien moins brillantes pour Jack le constructeur et le pilote. La revanche doit venir en 1970 avec une monoplace (la BT33) qu’il juge parfaite. Mais cette saison est une longue suite de déceptions : la victoire lui échappe à chaque fois comme si la malchance concentrait son pouvoir sur lui-seul… Cette guigne persistante finit par avoir raison de sa ténacité et c’est un Brabham anéanti qui jette l’éponge fin 70. Même Black Jack n’a pas su conclure en beauté ! à qui le tour ?

Tiens, parlons de l’autre Hill : Graham. Venu à la course automobile sur le tard, le gentleman à la fine moustache a fait une très belle carrière. C’est le seul à avoir fait le grand chelem : titre en F1 (plusieurs même !), victoire au GP de Monaco (5 !), victoire à l’Indy 500 et aux 24 heures du Mans. Personne ne fit mieux, ni Surtess (qui manqua la victoire à Indianapolis) ni Andretti (qui manqua la victoire de peu aux 24 heures du Mans 1995, par sa faute d’ailleurs…). Pourtant, la fin de carrière de Graham Hill fut pénible. Il continua au-delà du raisonnable jusqu’à connaître l’humiliation d’une non-qualification à Monaco (son terrain de jeu favori pourtant !). Et la fin tout court fut carrément tragique : il se tua aux commandes de son avion entrainant avec lui les membres de l’équipe de F1 qu’il venait de créer. Les dieux sont cruels avec ceux qu’ils ont un temps favorisés…

On vient de l’évoquer, revenons sur le cas de John Surtess, "Big John" comme l’appelait les italiens. Surtess est tout de même un cas vraiment unique : le seul jusqu’à ce jour à être passé avec succès de la moto à la F1 et à avoir (presque) tout gagné dans les 2 domaines. Mais Big John avait aussi un caractère difficile et il ne put rester chez Ferrari après son sacre de 1965. La suite est décevante : comme Graham Hill, John Surtess aura une carrière déclinante. Il tente de créer son écurie mais n’y aura aucun succès. Surtess souffrit surtout d’être incompris.
Passons à Jim Clark. Son destin est connu : un pur talent, reconnu par tous, capable de gagner dans toutes les conditions mais toujours avec élégance. Il fut fauché en pleine gloire lors d’une course de seconde importance, sortant de la route en ligne droite pour des raisons encore inconnues. Cette fois, c’est la mort qui vient briser une trajectoire qui était effectivement parfaite.

Un cas peu connu maintenant : Denny Hulme. Rude Néo-zélandais, coéquipier de Jack Brabham, il lui souffla le titre en 67 et partit ensuite chez McLaren rejoindre son compatriote, Bruce McLaren. Il sauve l’écurie suite à la mort de son fondateur et accumule les victoires en Can-Am mais le début de l’ère moderne de la F1 lui convient peu et il se retire sur la pointe des pieds fin 74.

Faisons une pause. Arrivé à ce stade, vous pensez sans doute "Alain grossit le trait avec des vieux souvenirs, une époque révolue où les pilotes se tuaient souvent… la F1 moderne n’a rien à voir avec ça". Et bien non, pas du tout. Nous allons voir que même l’ère moderne a été maudite !
Pour entamer l’ère moderne, débutons par Rindt, encore un destin tragique. Doué et déterminé, l’autrichien Jochen Rindt domina la saison 70 au volant de l’innovante Lotus 72. Il domina tant et si bien (bien aidé en cela par la malchance frappant régulièrement Jack Brabham) qu’il n’eut même pas à la finir : il se tua lors des qualifications du GP de Monza et fut finalement sacré à titre posthume (une première !).

Passons à un "monstre sacré", Jackie Stewart. En apparence, Stewart a tout bon : intelligent, parcours sans faute, pilote très classe, 3 titres, retiré en pleine gloire au soir de son 3ème titre. En voilà au moins un qui contredit cette histoire de malédiction, en voilà un qui sut faire ce qu’il faut, comme il faut, quand il faut. Non ? Non. En fait, il s’en est fallu de peu. Stewart n’a connu qu’un seul échec, celui de ne pouvoir garder le titre 2 ans de suite : chaque couronnement était suivi d’une année "sans" (enfin, du niveau de Stewart quand même !). En 1973, il décide d’une saison d’adieux qui est programmée comme une tournée triomphale. Mais la saison 73 se révèle longue et cruelle : Stewart a gardé le secret sur sa décision (seul Ken Tyrrel est au courant) et sa femme se ronge les sangs en voyant les accidents s’accumuler autour de son mari. Cevert et Stewart dominent, ils accumulent les doublés et Cevert se hisse clairement au niveau du maître. Arrive le dernier GP, le 100ème de Stewart, celui où il va annoncer son retrait, celui de la libération. Mais, une fois de plus, les dieux se jouent des programmes trop bien ficelés et vont punir Stewart en foudroyant Cevert pendant les essais qualificatifs. La fête tourne à la tragédie. Car c’est vraiment une tragédie pour Stewart qui toujours gardera le regret de ne pas avoir partagé sa décision avec Cevert et ainsi faire baisser la pression sur celui qui était évidemment son digne successeur.

Avec Emerson Fittipaldi, on aborde encore un cas spécial : un premier titre très jeune (à 26 ans, seul Alonso a fait mieux) en 1972 sur Lotus mais il supporte mal que Chapman s’entende si bien avec Peterson et part chez McLaren… un second titre en 1974 après un duel homérique avec Regazzoni. Et puis, fin 75, l’erreur fatale : il quitte McLaren pour monter l’écurie Copersucar avec son frère, un écurie brésilienne, une première ! Hélas, la Copersucar n’arrivera jamais au niveau des monoplaces anglaises et Fittipaldi va connaître un long déclin pour finalement renoncer en 1980. Quand il tente de revenir en F1 en 1983 comme Lauda en 1982, il se fait jeter comme un malpropre ! Il fera tout de même une (belle) seconde carrière aux USA (avec 2 victoires dans l’Yndy 500 et un titre en CART) mais la blessure du rejet de la F1 restera toujours ouverte.

Tiens, parlons de Lauda justement. Champion une première fois en 1975, il était bien parti pour se succéder à lui-même quand survint le terrible accident du Nurburgring en 76. Echappant de peu à la mort, Niki abandonne finalement le titre à Hunt lors du dernier GP au mont Fuji (une décision courageuse et raisonnable vu les conditions dantesques de cette course). Il retrouve son titre en 77 mais à la régularité et parce qu’Andretti manque de fiabilité. Il quitte ensuite Ferrari pour Brabham mais sans succès. Il tourne alors le dos à la F1 une première fois fin 79 pour revenir en 82 et enlever un nouveau titre chez McLaren en 1984, de justesse devant Prost (un come-back réussi, un exploit quasiment unique, seul Prost réussira une telle performance après une parenthèse plus brève, il faut le souligner). Pourtant, Niki va faire la saison de trop en 85 et se retirer de nouveau, définitivement cette fois fin 85. Niki n’a sans doute aucun regrêt mais je considère que son parcours est suffisament marqué pour que la malédiction y soit pour quelque chose !

Nous venons d’évoquer James Hunt, traitons son cas : pilote doué, titre mérité en 1976 même si l’accident de Lauda facilita les choses. La suite ne fut que dégringolade… encore un qui ne sut ni se maintenir, ni partir à temps.

Venons-en à un autre "monstre sacré" : Mario Andretti. Ah Mario ! Américain de passeport

mais italien de coeur, il aurait pu être champion dès 1970 s’il avait été plus assidu en F1. Il lui fallu attendre 1978, la collaboration avec Colin Chapman et la Lotus à effet de sol, la première monoplace de ce type. Le titre serait venu dès 1977 si la fiabilité avait été là. En 78, Andretti a Peterson comme équiper et ses deux-là dominent outrageusement à bord des Lotus noir et or. Le sacre doit venir à Monza et c’est effectivement "chez lui" que Mario va enfin coiffer la couronne… mais dans quelles circonstances ! Une bousculade au départ provoque la mort de Peterson, la fête tourne au cauchemard. Suite à ce drame, le ressort est brisé : Andretti ne gagnera plus jamais en F1. Encore un touché en profondeur par la malédiction.
Jody Scheckter ressemblait à Denny Hulme en plus jeune, ils ont d’ailleurs été coéquipers chez McLaren en 1973 : l’ours (Hulme) et l’ourson (Scheckter). Sa carrière traina un peu alors qu’il avait l’étoffe. Ce n’est qu’une fois chez Ferrari qu’il prit enfin le chemin du titre en 1979. Mais Jody fit évidemment la saison de trop en 1980, une saison où il fut véritablement laminé par son équipier Gilles Villeneuve alors que la Ferrari (en retard sur le plan de l’effet de sol) était complément dépassée.

Alan Jones était peu apprécié alors que c’était un vrai combattant. Il décrocha le titre en 1980 de façon incontestable. La suite fut moins heureuse : il gâcha la saison suivante et, s’il ne parvenait pas à conserver son titre, il s’arrangea pour que son équipier Reutemann n’en profite pas ! Il quitta la F1 sur cette saison 1981 où il fit du mal à tout le monde ainsi qu’à son image pour retourner dans son Australie chérie. S’ennuyant un peu, il crû pouvoir revenir en 83 mais il ne trouve place que dans des écuries de seconde zone. Il passa un peu de temps en fond de grille et retourna définitivement en Australie, puni.

Un cas spécial maintenant : Nelson Piquet. 3 fois champion du monde, ce n’est pas rien mais Piquet n’eut jamais la renomée qui est sensé aller avec un tel palmarés et ce fut sans doute mérité. Son premier titre, en 81, est un concours de circonstances. Son second (83) avait un parfum malsain (tricherie de Brabham), le troisième (87) acquis sur Mansell reposait entièrement sur l’action psychologique plutôt que sur le pilotage… pas joli-joli. La suite fut encore moins glorieuse : déclin lent avec quelques victoires chanceuses ça et là pour finir par être proprement éjecté de son écurie et du milieu par un certain Schumacher à ses débuts. Nelson fut bien puni mais il avait tout fait pour cela.

Keke Rosberg ne mérite pas qu’on s’étende sur son cas : pilote grossier, son titre de 1982 tient à un incroyable concours de circonstances (Pironi aurait dû être le champion du monde) qui ne s’est évidement jamais représenté. Il fit ensuite non pas une mais plusieurs saisons de trop avant de se faire proprement laminer par Prost en 1986. Il tenta de revenir par la suite mais la F1 ne voulait plus de lui, avec raison.

Abordons le cas d’Alain Prost avec plus respect. Alain eut du mal à atteindre enfin la consécration mais son premier titre fut incontestable (en 1985), le second fut le plus beau de tous (en 86, de justesse devant Mansell et Piquet), le troisième viendra d’un long combat contre Senna et sa propre écurie (en 89 chez McLaren/Honda) mais c’est le quatrième (en 93 chez Williams/Renault) restera largement le plus pénible. C’est qu’Alain méritait au moins 2 titres de plus : en 83 chez Renault et en 90 chez Ferrari. Après s’être fait virer de Ferrari "grâce" à son caractère concilliant, Alain prit une année sabatique en 92 pour revenir chez Williams en 93 où on lui offrait la place toute chaude de Nigel Mansell. Le cadeau n’était pas empoisonné, la Williams de cette époque était bien la meilleure voiture mais l’ambiance était à couper au couteau : on ne passait rien à Alain, que ce soit son écurie ou le milieu. Cette saison fut plus que pénible avec, tout de même, le titre au bout. Mais aussi, la mise à la porte (pour faire la place à Senna). Prost ne pouvait se contenter de cette mauvaise sortie et, faute de revenir une nouvelle fois en tant que pilote (même si cela l’a plus qu’effleurer en 96 chez McLaren), il retourna en F1 en tant que directeur d’écurie… là aussi, il le paya cher.

Nigel Mansell, encore un qui dut attendre longtemps la consécration (1992) alors que le titre aurait pu lui revenir dès 1986 ou, au moins, en 1987. Mais, le titre n’est pas tout et il se fit virer de chez Williams à peine couronné ! Il fit une escapade relativement réussie aux USA en 93 et 94 mais commit l’erreur de vouloir revenir tout de même en F1 en 1995 chez McLaren : le come-back vira à la pantalonade et l’anglais ne boucla même pas la saison. Encore un beau potentiel gâché dans les grandes largeurs !

Le destin de Senna est connu et il illustre bien, s’il en était besoin, le pouvoir et la cruauté de cette malédiction qui n’épargne strictement aucun des champions de la F1, même les plus talentueux.

Encore un autre viré l’année de son titre : Damon Hill. Le fils de Graham avait réussi l’exploit de sauver l’écurie Williams du naufrage en 94 après la mort de Senna et tirait enfin les fruits de sa ténacité en 96, année du sacre. Viré de chez Williams pour des raisons obscures, Hill fit ensuite quelques saisons de trop (surtout celle de 99 où Frentzen fit bien mieux que lui, à voiture égale) avant de se retirer sans gloire… Dommage.

Fils de l’inoubliable Gilles, Jacques Villeneuve avait tout : talent, intelligence, un certain charisme mais lui aussi parvint à terminer piteusement ! Après un titre mérité en 1997, une saison moyenne chez Williams le fit émigrer dans une écurie taillée sur-mesures pour lui : BAR. Mais le dream-team vira à la foire d’empoigne et même Jacques en fut victime. Aujourd’hui, Villeneuve court après sa gloire passée cher Sauber/BMW et on sait déjà qu’il ne la retrouvera

pas.

S’il en est un qui méritait mieux que ce qu’il reçut, c’est bien Mika Hakkinen. Non seulement bon mais pilote classe, propre, impeccable. Son premier titre en 1998 souffrit du fait que les McLaren étaient alors trop au-dessus du lot. Son second titre l’année suivante fut un peu déprécié par l’accident et donc l’absence de Schumacher. Mika faillit craquer sous la pression à Monza (un rétrogradage raté l’envoya hors piste à la chicane et l’on vit alors Mika pleurer derrière le rail…). La saison 2000 fut trop cruelle pour que Mika ait envie de continuer (même si sa victoire à Spa restera longtemps dans les mémoires des connaisseurs). Il n’aurait pas dû essayer de revenir car le milieu obéit à la malédiction : rejetté, il se console aujourd’hui en DTM comme il peut.

Traitons Schumacher en dernier car c’est l’ordre chronologique qui veut cela. j’ai du respect pour le palmarés mais pas beaucoup pour l’homme : Schumacher est un voyou et il l’a prouvé maintes fois. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas un bon pilote mais il est dommage qu’il pense avoir besoin de mauvais gestes pour gagner. Après une moisson considérable de titres et de victoires, Schumy se voit désormais présenter l’addition. Elle va être salée et amer ! La malédiction réserve un traitement spécial à Schumacher, on n’a encore rien vu…
En revanche, je suis curieux de voir quel sera le sort d’Alonso… Mais j’ai confiance : la malédiction n’oublie personne et frappe toujours de manière inattendue !


source: leblogauto


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Merci à Modena49

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Image: Un des week ends les plus tragiques de la formule 1: le triple champion du monde Ayrton Senna se tue au volant de sa Williams, deux jours après le débutant Roland Ratzenberger.

Le 13 n'est pas (souvent) au départ




L'humanité ayant des problèmes avec le chiffre 13 depuis qu'elle l'a installé, pourquoi le sport automobile y échapperait-il ?

Cette affaire pourrait avoir commencé le jour où Jésus réunit ses disciples pour un dernier repas. 13 à table et le lendemain l'un d'eux meurt... C'était mal parti pour ce chiffre que l'on retrouve toujours dans les bons coups au fur et à mesure que l'Histoire s'écrit. Dès que l'automobile est inventée et dispute des courses, apparaissent des 13, sans d'ailleurs que l'on puisse établir s'ils jouent ou non un rôle dans les performances des pilotes qu'ils numérotent.
Le premier que nous ayons trouvé avec un 13 sur les flancs est un certain Pinson, qui finit deuxième du Paris-Toulouse-Paris de 1900 sur une Panhard. En 1901, le 13 du Paris-Bordeaux, Carl Voight se classe troisième. Il semble que l'on ait la tête sur les épaules en ce temps-là, car la liste des 13 au départ est longue et il y a même une victoire dedans : Jules Goux gagne la Coupe de Normandie sur une Lion-Peugeot en 1910.

La nature est constamment à la recherche d'équilibre, aussi à cette énumération en correspond une autre, celle des morts. Paul Torchy plante sa Delage au Grand Prix de San Sebastien 1925, une course de 13 partants. La Delage du comte Giulio Masetti, numérotée 13 et non pas 17 - qui porte malheur en Italie - sort de la route pendant la Targa Florio de 1926, et tue son pilote.
Reste, figure emblématique des amateurs de fantastique automobile, le cas Richard Seaman. L'homme était très circonspect à l'égard du 13, lequel lui rendait la pareille comme on va le voir assez vite. Une première aventure de type 13 lui arrive un vendredi 13 lors de la 13ème Coppa Acerbo de Pescara, où il crashe sa Mercedes au 13e kilomètre. Rendu méfiant, il arrive tendu au GP de Belgique 1939 qui ne compte que 13 partants et dont il est le dernier inscrit. Il a 26 ans, est en tête sur la voiture n° 26 qui sort de la piste au 13e km, alors que son ravitaillement avait duré 26 secondes et qu'il restait 13 tours à couvrir. Conduit à l'hôpital de Spa, il décède dans la chambre 39 le 26 juin 1939.

Autre pièces à charge contre le 13 et ses multiples, les Ascari père et fils, même si dans leurs cas il n'est pas numéro de voiture mais simple témoin. Antonio se tue à Montlhéry le 26 juillet 1925 à 36 ans et son fils Alberto trouve la mort de façon inexpliquée à Monza (quatre jours après son plongeon monégasque) le 26 mai 1955 à 36 ans, l'âge exact de son père à trois jours près.
L'Automobile-club de France a interdit l'usage du 13 dans les années 30 et de nombreuses autres instances l'ont banni, alors que les Italiens cultivent pareille méfiance envers le 17 et que les Japonais ne sauraient voir un 4 sur leurs autos. Satoru Nakajima et Ukyo Katayama ont ainsi couru chez Tyrrell sous le numéro 3 tandis que le premier nommé refusait de s'aligner sur la Ralt n° 4 de F3000 en 1986, laissant ce fameux 4 - qui se prononce comme "mort" en japonais - à John Nielsen et lui empruntant son 5.

Deux audacieux nippons ont pourtant porté le 4 : Takeshi Tsuchiya en l'an 2000 sur la G-Force du Team Kondo, et Katsutomo Kaneishi en 2001, toujours sous les couleurs de Masahiko Kondo. Le chiffre 9 est également banni au Japon car il se prononce comme "douleur" ou "torture" ; raison pour laquelle le Team Nova qui aligne des F3000 numérotées 9 et 10 dans le championnat nippon fait toujours conduire sa voiture N°9 par un Gaijin (un non-Japonais).
Pourquoi le numéro 13 n'est-il pas attribué en formule 1 ? Eh bien si, deux braves l'ont porté, Moises Solana au GP du Mexique 1963 sur sa BRM P57 (image ci-dessus) et Divina Galica au GP d'Angleterre 1976 sur sa Surtees TS16 (à droite).

Gilles Villeneuve a disputé six épreuves du championnat canadien de formule Atlantique 1974 (Challenge's Player) sous le numéro 13, pilotant une March 74B de couleur jaune pour l'écurie Canada


sourcemémoiredesstands


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Merci à Modena49

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La guerre FISA-FOCA, une période de l'histoire de la F1



La guerre FISA - FOCA est une période de l'histoire de la Formule 1 pendant laquelle la Fédération internationale du sport automobile (FISA), et la Formula One Constructors Association (FOCA) se disputèrent le pouvoir et l'argent de la F1, au point de perturber le championnat. Cette lutte, qui a culminé sur la période 1979-1982 ne s'est réellement terminée qu'en 1987, avec la deuxième version des accords Concorde.


Le championnat du monde de Formule 1 est régi sportivement depuis sa création par l'organe sportif de la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile) : la CSI (Commission Sportive Internationale). Au début des années 1970, le Britannique Bernie Ecclestone (qui a racheté l'écurie Brabham à l'issue de la saison 1971) entreprend de fédérer en association la plupart des écuries de Formule 1. Rapidement émerge ainsi la FOCA (Formula One Constructor Association). L'ambition de la FOCA est double: Economique. Les revenus générés par les courses ainsi que les dépenses des écuries ont considérablement augmenté, allant de paire avec l'intéret du public pour ce sport. Organisme à but non-lucratif, la CSI ne manifeste qu'un intérêt relatif à l'égard des questions commerciales et les sommes générées par les Grands Prix sont réinjectées dans d'autres organisations d'évenements sportifs. Les écuries, considérant les sommes de plus en plus élévées qu'elles investissent, estiment quant à elles que non seulement il est possible de générer plus de revenus, mais qu'en plus, une part du gateau leur est due. Au nom de la FOCA, Bernie entreprend alors de négocier directement avec certains organisateurs de Grands Prix, garantissant la présence des écuries qu'il représente contre le versement d'une somme forfaitaire de plus en plus en plus élevée. La FOCA va même jusqu'à devenir directement l'organisatrice de certaines épreuves. La FOCA commence également à négocier avec les chaînes de télévision, nouvel acteur (pas encore majeur, mais sur le point de le devenir) du monde des Grands Prix. Sportif. L'organisation strictement sportive du championnat du monde est de la compétence exclusive de la CSI. Mais sur ce point également, la FOCA estime avoir son mot à dire, et refuse de se laisser dicter les modifications du règlement technique, sources de dépenses supplémentaires pour les écuries. La montée en puissance de la FOCA semble irrésistible. Signe d'un rapport de force à son avantage, elle parvient même à faire reculer la CSI qui, courant 1978, avait envisagé ralentir les "wing-cars" en interdisant les "jupes", ces éléments aérodynamiques qui permettent d'obtenir une meilleur circulation du flux d'air sous les monoplaces, et donc une redoutable adhérence dans les courbes. Il s'agissait pourtant pour la CSI d'une question de sécurité primordiale, les circuits étant pour la plupart inaptes à accueillir sans risque des voitures dont les performances avaient tant augmenté. A l'issue de la saison 1978, la CSI qui apparait discréditée par sa faiblesse, nomme à sa tête un nouveau Président, le Français Jean-Marie Balestre. Homme à poigne, il a été élu sur un programme dont le thème principal était la reprise en mains de la Formule 1 par la CSI. Autrement dit, Balestre entend restaurer le pouvoir de la CSI (qu'il ne tarde pas à faire renommer FISA, pour Fédération Internationale du Sport Automobile), quite à s'opposer frontalement à l'ambitieuse FOCA, ce qui ne manquera pas d'arriver. Après avoir obtenu en 1978 que les "jupes" restent autorisées, la FOCA va encore plus loin dans son lobbying en exigeant fin 1979 que les moteurs turbo soient interdits, ou du moins que l'équivalence de cylindrée de 1 à 2 entre moteurs turbos (1500 cm3) et moteurs atmosphériques (3000 cm3) soit modifiée. En 1979, le moteur turbo mis au point par Renault décroche sa première victoire, et tout le monde réalise vite que les turbos ne vont pas tarder à dominer la discipline. Le souci est que la technologie du turbo est extrèmement pointue et coûteuse à mettre au point, un luxe que seuls les grands constructeurs généralistes comme Renault, FIAT (propriétaire de la Scuderia Ferrari) et bientôt Alfa Romeo peuvent se permettre. La FOCA pressent que ses membres (essentiellement les assembleurs britanniques, experts en conception de châssis, mais qui en matière de moteur, se contentent de greffer un V8 Cosworth bon marché) risquent de ne pas survivre à la révolution turbo. Balestre et la FISA n'accèdent pas à la demande de la FOCA de bannir le turbo, et va donc dans le sens des écuries dites « légalistes » que sont Renault (alors unique motoriste turbo du plateau) mais également Ferrari et Alfa Romeo, sur le point de sortir à leur tour un moteur suralimenté. Bien au contraire, la FISA ressort son projet initial d'interdiction des jupes à compter de la saison 1981. La FISA va encore plus loin et tente même d'interdire par réglement tout accord entre un organisateur d'épreuve et un concurrent ou son organisme représentatif (donc la FOCA). La guerre est déclarée. Prise à la gorge par les mesures drastiques de la FISA, la FOCA tente de réagir en menant une sorte de guerilla contre Balestre.


Premier point visé : les briefings organisés avant chaque épreuve par la direction de course, et auxquels les pilotes ont désormais l'obligation d'assister. De leur côté, les écuries FOCA demandent à leurs pilotes de boycotter ces réunions obligatoires. Jean Marie Balestre distribue des amendes aux pilotes absents, mais ceux-ci refusent de payer et récidivent lors de l'épreuve suivante. La FISA monte le ton d'un cran, et menace de suspendre les contrevenants. C'est lors du Grand Prix d'Espagne que la situation arrive à sa limite : les trois constructeurs légalistes refusent de prendre le départ si la quinzaine de pilotes absents aux briefings ne sont pas réellement suspendus. Aucun compromis n'étant trouvé, Renault, Ferrari et Alfa quittent le circuit, immédiatement suivis par les officiels de la FISA. La course a lieu, uniquement avec les écuries FOCA (la victoire reviendra au pilote australien Alan Jones, sur Williams) mais est aussitôt déclarée illégale par la FISA, et retirée du championnat du monde. Dans les semaines qui suivent, tout le monde accepte de mettre de l'eau dans son vin, et l'affaire des briefings boycottés et des amendes non réglées est oubliée. Le championnat 1980 peut donc se poursuivre sans nouvelle perturbation.


Jerez 1980 Alfa romeo , Ferrari et Renault retirent leur F1 du circuit : Le GP aura lieu hors championnat !!
Mais les deux principaux points de discorde entre la FISA et la FOCA que sont l'interdiction des jupes pour la saison 1981 et la manière dont la FOCA court-circuite la FISA en négociant directement avec les organisateurs et les chaînes de télévision, restent toujours d'actualité. Devant l'impossibilité de trouver un compromis, la FOCA brandit la menace d'un championnat de Formule 1 parallèle en 1981 et crée même à cet effet sa propre fédération, la World Federation of Motor Sport, qui voit le jour fin 1980.


En février 1981, la FOCA semble mettre ses menaces à exécution et organise un Grand Prix à Kyalami en Afrique du Sud. Plus que comme le véritable coup d'envoi du nouveau championnat WFMS, ce Grand Prix est à interpréter comme une démonstration de force de la FOCA vis à vis de la FISA. Mais l'effet escompté est loin d'être atteint : certes, le plateau est de qualité (en l'absence des écuries légalistes qui n'ont pas fait le voyage, 19 voitures sont au départ, la victoire revenant à Carlos Reutemann, sur Williams) mais les médias ont boudé l'épreuve, signe que contrairement à ce qu'elle imaginait, la FOCA peut difficilement se passer du label officiel FISA.
Affaiblie par cet échec, la FOCA est contrainte de revenir s'assoir à la table des négociations, qui aboutissent fin mars à la première mouture des Accords Concorde (du nom de la Place de la Concorde à Paris, où la FIA/FISA a son siège). Pour faire simple, ces accords entérinent le partage des pouvoirs entre la FISA (qui conserve toute autorité en matière sportive et réglementaire) et la FOCA avec laquelle la FIA accepte de partager les profits réalisés, en lui laissant l'exploitation commerciale des courses. Chaque écurie recevra une part des profits, proportionnellement à ses résultats au championnat. Ecclestone devient à ce moment le patron officieux de la F1.


La saison 1981 peut débuter, et comme le souhaitait si ardemment la FISA, la sécurité est améliorée avec l'obligation faite aux écuries de renoncer aux jupes coulissantes (qui doivent désormais être fixes) et d'aligner des voitures avec une garde au sol minimale de 6 centimètres afin de réduire à néant l'effet de sol. Mais les ingénieurs (et en premier lieu ceux de Brabham, l'écurie de Bernie Ecclestone) se chargent rapidement de contourner l'esprit de la réglementation en concevant des correcteurs d'assiette permettant aux voitures de respecter la garde au sol réglementaire lors des contrôles techniques (bien evidemment effectués à l'arrêt) mais de s'affaisser et de retrouver l'effet de sol en roulant. Dans un contexte d'apaisement des relations avec Ecclestone et la FOCA, la FISA acceptera de fermer les yeux sur cette "interprétation" de la loi, après avoir pourtant mis son véto à l'étonnante Lotus 88 à double châssis présentée par Colin Chapman lors du GP inaugural à Long Beach et dont la philosophie était identique.


La nouvelle entente FISA/FOCA se manifeste également dans la volonté commune de créer une superlicence, sésame indispensable pour participer au championnat du monde, et dont l'objet est de restreindre la liberté contractuelle des pilotes. Discrètement révélé lors de l'hiver 1981-1982, ce projet aboutit à la fameuse grève des pilotes lors du GP d'Afrique du Sud. Malgré les pressions conjointes de la FISA et de la FOCA pour mettre au pas les rebelles, ces derniers finissent par obtenir gain de cause.


En 1982, l'un des éléments cruciaux de la guerre FISA/FOCA, à savoir l'incapacité des artisans britanniques à lutter contre les grands constructeurs capables de développer des moteurs turbos, reste plus vivace que jamais.


Lorsque la FOCA avait commencé à soulever ce problème en 1979, les Renault turbo commençaient à peine à obtenir des résultats, et les artisans pouvaient encore s'appuyer sur un réglement permissif en matière de jupe. Trois ans plus tard, les choses ont changé: Ferrari et Renault maîtrisent parfaitement la technologie turbo, et les jupes mobiles ont été interdites. Même si la FISA a accepté de fermer les yeux sur les correcteurs de garde au sol, il est indéniable que le rapport de force est de plus en plus défavorable aux Britanniques. Ces derniers vont à nouveau jouer sur la lettre du réglement et faire courir des monoplaces largement en dessous du poids limite, profitant de l'alinéa du règlement qui prévoit que les équipes ont le droit de refaire les pleins de fluides ou consommables avant de passer à la pesée d'après-course. Les équipes ont alors recours à des réservoirs d'eau supplémentaires qui ne trompent personne, et uniquement destinés à "faire le poids" à l'arrivée. A l'issue du GP du Brésil, la FIA décide de sévir et disqualifie le vainqueur (Nelson Piquet, Brabham) et son second (Keke Rosberg, Williams) après que Renault et Ferrari ont porté réclamation.


Les disqualifications de Piquet et Rosberg ayant été confirmées en appel, les écuries FOCA décident, par mesure de rétorsion, de boycotter le GP de Saint-Marin. Sur la grille de départ à Imola, seules figurent les trois écuries "légalistes" traditionnelles (Renault, Ferrari et Alfa) ainsi que Osella (équipe politiquement alignée sur Ferrari), Toleman (équipée d'un moteur Hart turbo), ATS (équipe désolidarisée de la FOCA) et Tyrrell, soit un total de 14 monoplaces. Il convient de revenir sur le cas Tyrrell, l'une des équipes les plus vigoureuses du clan FOCA : Ken Tyrrell avait reçu l'autorisation de la FOCA de ne pas suivre le boycott en raison de sa signature avec un sponsor italien. Il était également convenu que Tyrrell porterait réclamation à la fin de la course contre les possesseurs de moteur turbo. Basée sur un argument technique tiré par les cheveux, la réclamation sera bien evidemment rejetée.


Cet ultime coup de force de la FOCA à l'encontre de la FISA restera le dernier. Ecclestone lui-même ayant signé en tant que directeur de Brabham un accord avec constructeur allemand BMW pour la fourniture de moteur turbo, la fronde anti-turbo qu'il dirige ne tarde pas à devenir sans objet. Rapidement, les autres membres de la FOCA lui emboîteront le pas (McLaren avec Porsche, Lotus avec Renault, Williams avec Honda), rendant obsolète le clivage entre artisans et grands constructeurs.


Les premiers Accords Concorde n'ont été prévu que sur un quinquennat, et en 1987 recommencent des négociations. A cette occasion, la FOCA refuse de continuer 5 ans avec le même système, car des problèmes de promotion des courses leur ont parfois coûté cher. Il est décidé que Bernie Ecclestone crée sa propre société indépendante, nommée Formula One Promotions and Administration (FOPA, future FOA), a qui sera déléguée, par la FOCA, la vente des droits promotionnels de la Formule 1. La même année, Ecclestone renonce à son écurie, et est nommé vice-président de la FIA, la fédération automobile qui contrôle la FISA.


source: wikipedia


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Image: Illustration de Jean Graton dans la Bande Dessinée des aventures de Michel Vaillant "Rififi en F1"

Evolution de la F1: Années 1950 à 1959



En 1959, la référence en matière de voiture de Grand Prix a plus à voir avec son équivalent actuel qu'avec celui de 1950, du moins sur le plan de la conception. A l'inverse, on pourrait presque établir une filiation directe entre la version 1950 et les première années de l'automobile. Le fait que le tournant décisif dans l'évolution de la lignée soit intervenu au cours de la décennie centrale du siècle n'est peut-être pas dépourvue de sens.


La formule en cours en 1950 à l'instauration du Championnat du monde était pour l'essentiel une resucée de la catégorie voiturette d'avant-guerre, laquelle se situait juste en-dessous des Grands Prix, une sorte de Formule 2, au nom près. Son adoption comme Formule 1 après la guerre s'accordait parfaitement aux restrictions de l'époque. On descendit donc des étagères différents types de moteurs Alfa Roméo, Maserati, et ERA 1,5litres turbocompressés dont le bruit d'échappement déchirèrent la froidure économique ambiante pour donner le coup d'envoi de la renaissance de la course de Grand Prix.


Cependant, au milieu des sonorités aiguës, on percevait le grondement grave des Talbot atmosphériques. Néanmoins, elles avaient été autorisées à s'aligner dans la nouvelle F1 aux côtés de voitures plus petites simplement pour faire nombre. C'était une mesure de circonstance, qui eut des répercussions non négligeables sur la conception des voitures de Grands Prix.


Mais pas dans l'immédiat. Car l'Alfa Romeo 158, qui avait dominé la période avant-guerre, resta inchangée au cours de sa deuxième carrière en tant que voiture de Grand Prix. Malgré ses 13 ans, elle faisait toujours référence en 1950, année où elle remporta toutes les épreuves du Championnat. Cela révélait au grand jour le conservatisme qui régnait depuis toujours au sein des bureaux d'études des voitures de Grands Prix : dès lors qu'un thème s'était révélé fécond, on avait tendance à ne plus le remettre en question, se bornant simplement à les faire progresser par l'intermédiaire du développement et d'une mise au point minutieuse.


Les voitures de Grands Prix avaient le moteur à l'avant, et la puissance était transmise aux roues arrières. Cette puissance provenait généralement d'un turbocompresseur, un système entraîné mécaniquement qui comprimait l'air admis dans le moteur et tirait avantage du fait que plus on pouvait amener d'air à l'intérieur des cylindres, plus grande était la puissance que l'on pouvait obtenir. Dans la majorité des cas, ce système alimentait huit cylindres disposés en ligne. L'Alfa de 1950 était en avance sur la plupart de ses rivales en ce sens que la boîte de vitesse était montée à l'arrière pour équilibrer le surcroît de poids de la distribution ; de plus, la suspension des roues arrières était elle aussi indépendante, et pas seulement celle des roues avant. Le châssis sur lequel était boulonnée cette suspension était un cadre en forme d'échelle renforcé par des tubes soudés, le tout caréné par des panneaux métalliques indépendants de la structure. La décélération était assurée par des freins à tambours.


L'industrie aéronautique exploitait depuis longtemps les avantages de la coque porteuse, plus moderne, et des freins à disques. La technologie existait, mais personne ne s'était avisé de l'utiliser.


Dans une période marquée par un tel conservatisme technique, où la route à suivre était plutôt le développement que l'innovation, il n'était pas étonnant que la puissance de l'usine Alfa Roméo impose sa loi aux petites entreprises des spécialistes. Cependant, l'un de ces spécialistes du nom de Ferrari parvint à mettre un terme au règne Alfa.


Cela ne doit rien au génie technique de Ferrari ; ce fut plutôt une question de tactique. Après un essai infructueux pour reprendre Alfa en imposant ses conditions avec une nouvelle F1 turbocompressée, Ferrari prit le parti d'explorer la voie du 4,5 litres sans turbocompresseur.

Les paresseuses Talbot avaient les dimensions pour l'accueillir, et ne pouvaient rivaliser avec les Alfa 1,5 litres qui en 1951 développaient tout près de 400 CV. Cependant, pour obtenir cette puissance, le turbo des Alfa tournait à des pressions telles qu'il fallait utiliser un carburant à la base de méthane à la fois pour le refroidissement et la combustion à l'intérieur du moteur, le revers de la médaille étant une consommation rédhibitoire de 180 litres au 100 km ! Ce qui signifie en revanche qu'il pouvait arriver que sur la durée d'une course les Alfa se trouvent sous la menace directe de Talbot qui ne délivraient pas plus de 220 chevaux, pour la simple raison que les voitures françaises passaient moins de temps dans les stands pour ravitailler.


Il ne devrait pas être difficile, réfléchit Ferrari, de construire un 4,5 litres beaucoup plus élaboré que le vieux moteur type sport de la Talbot. Même si le moteur ainsi obtenu demeurait moins puissant que celui de l'Alfa, il serait peut-être suffisamment proche de ce dernier pour le battre au bout du compte. C'est ce qui arriva. Et presque aussitôt la victoire de Ferrari sur Alfa à Silverstone en 1951, les moteurs atmosphériques devinrent la norme. Il faudrait attendre 26 ans pour voir les prochaines tentatives sérieuses concernant les voitures turbocompressées.


La retraite d'Alfa à la fin de 1951 signifia également la rupture avec la tradition ancienne de voitures de Grand Prix à huit cylindres en ligne, même si cette configuration devait opérer un bref retour avec succès. La Ferrari 4,5litres était un V12, mais lorsqu'en 1952-53, ce fut la formule à 2 litres qui prit le relais, l'ingénieur Aurelio Lampredi se dit que l'avantage de puissance obtenu sur un multicylindre serait annulé par son poids et le manque de couple à bas régime des moteurs d'une cylindrée aussi limitée. Raisonnement qui se révéla juste, si l'on en juge par les performances réalisées par sa Ferrari 500 à quatre cylindres deux fois champion du monde. La Maserati 2 litres était un six cylindre, mais bien que sa vitesse de pointe fût supérieure à celle de la Ferrari, il n'avait pas les reprises de ce dernier et fut loin d'obtenir le même palmarès.


Lorsqu'en 1954 la Formule 1 s'ouvrit aux 2,5 litres, la controverse reparti à propos de la configuration idéale pour le moteur. C'est une formule qui devait avoir cours toute la fin de décennie, période au cours de laquelle des quatre cylindres en ligne, des six cylindres en ligne, des V6, des huit cylindres en ligne et des V8 ont tous connus la victoire. Ce qui tendait à se retrouver chez tous, cependant, était une architecture interne datant de cette fameuse Fiat de 1921 : Deux grosses soupapes par cylindre ainsi qu'un carter et un bloc solides pour autoriser des rapports course/alésage toujours plus élevés. Les années cinquante ignorèrent la technologie des multisoupapes qui faisaient fureur avant la Fiat, et ce n'est qu'au cours des années soixante qu'elle sera redécouverte. En attendant, le montage complexe de deux bougies par cylindre devait en partie tenir lieu de compensation.


La puissance des moteurs demeura le sujet primordial de préoccupation pour les ingénieurs tout au long de la décennie. La conception du châssis, quant à elle, connut une évolution beaucoup plus lente. Il fallut attendre 1954 pour que Maserati abandonne finalement son essieu arrière rigide non indépendant : quant au châssis, tout le monde continuait d'utiliser la structure en échelle. La tendance était à concentrer les rares efforts de développement sur la réduction de la hauteur des voitures, et donc de leur surface frontale, le plus souvent en faisant passer l'arbre de transmission non pas sous le pilote, mais à côté de lui.


Lorsque Mercedes revint à la compétition en 1954, la donne technique se trouva rehaussée, et ce bien que la configuration de leur W196 demeurât fondamentalement classique. Les innovations concernaient plutôt des points de détail que la conception globale. Le châssis franchissait un pas par rapport à la tradition des tubes soudés utilisés pour renforcer la structure en redistribuant la géométrie de cette tubulure de façon à transformer en une structure totalement portante et permettant de se passer des cadres en échelle.


Avec son moteur incliné, la voiture était plus basse sur la piste et son centre de gravité abaissé lui aussi par rapport aux autres voitures. A une époque où le carburateur était de mise, ce moteur bénéficiait d'une injection directe, ainsi que d'une commande de soupapes desmodroniques, à l'heure où les soupapes des autres voitures étaient actionnées par un système de ressorts moins précis et moins fiable. Elle était équipée de véritables amortisseurs, alors que la plupart des contemporaines faisaient encore confiance au type à bras rotatif ; et bien que ses freins soient encore à tambours, il étaye en position "inboard" afin de réduire la masse non amortie de la voiture.


Mais la particularité la plus remarquable de cette voiture était l'apparence sans concessions de sa carrosserie carénée. Le règlement de l'époque autorisait le carénage des roues - qui ne fut interdit qu'en 1961 - mais Mercedes était le seul à avoir profité de cette possibilité. Cependant, le bénéfice de sa moindre prise au vent en ligne droite était en règle générale annulé par une absence d'équilibre de la motricité dans les courbes rapides due à l'aérodynamisme de la voiture. De plus, la conception entraînait un surcroît de poids important, ce qui, sur la plupart des circuits les plus rapides où la vitesse était déterminante, tels que Reims ou Monza, donnait à la voiture cette forme caractéristique de "pantoufle" sur ses roues inclinées vers l'intérieur. Ce qui confirme que l'aérodynamique, s'agissant du relèvement de la voiture ou de sa force d'appui, et non plus de la simple prise au vent, en était encore à ses balbutiements, et mal connue.
A l'époque, Mercedes n'avait pas le monopole de l'innovation. L'écurie britannique Connaught a elle aussi développé un modèle de carénage des roues pour sa série B. C'était également la première voiture de Grand Prix à utiliser les freins à disques. Si cette compagnie avait disposé de capitaux nécessaires, l'histoire de la Formule 1 aurait pu être différente. Dès 1953 figurait dans ses cartons une voiture à moteur central et coque porteuse - ou monocoque - qui ne vit jamais le jour. Elle avait cinq ans d'avance sur son époque en ce qui concerne la position du moteur, et pratiquement dix ans pour la conception du châssis, lequel aurait rendu obsolète le châssis Mercedes lui-même, en appliquant à cette recherche les techniques de l'industrie aéronautique.


C'est à Vanwall que revint le mérite, entre 1956 et 1958, de maîtriser avec succès les avantages conjugués du freinage par disques et d'une conception saine de l'aérodynamique. L'écurie s'en alla prendre conseil auprès de Franck Costin, ancien ingénieur en aérodynamique chez Havilland, qui dessina une coque au nez allongé, haute à l'arrière, et dont la pénétration dans l'air était de toute évidence plus efficace que chez toutes les autres voitures, et qui cependant n'était pas affligée de cette absence d'équilibre à grande vitesse dont souffrait la carrosserie profilée de la Mercedes. Cependant, Costin lui-même ne franchit pas le pas de l'utilisation du flux d'air pour créer une force d'appui. Il faudra attendre encore une décennie pour voir ce phénomène faire son entrée dans la Formule 1, même si ailleurs l'ingénieur suisse Michael May travaillait déjà à cette idée.


Les freins à disque de la Vanwall étaient fabriqués par Dunlop. Le fabricant de pneumatiques prit également une part importante dans l'amélioration des records du tour en incorporant du Nylon à la gomme, ce qui assouplissait les flancs, et en favorisant le développement des pneus - à l'époque étroits comme des rubans - vers des largeurs de plus en plus importantes et des tailles de plus en plus basses. La résistance des matériaux signifiait également que les carénages des roues pouvaient être plus minces, ce qui abaissait la température. Cela permettait d'utiliser des composés plus tendres dans le but d'augmenter l'adhérence. On aura une idée de l'efficacité de cette démarche en constatant qu'en 1958, la Vanwall équipée de nouveaux pneus Dunlop tournait 3,8 % plus vite qu'en 1957.


Les chiffres sont encore plus frappants si l'on considère que la voiture avait vu sa puissance réduite de 30 chevaux à la suite d'une modification dans le règlement. Les compagnies pétrolières, à l'époque principaux sponsors de la F1, étaient vivement intéressées par l'emploi d'un carburant plus proche de celui que l'on trouve à la pompe à la place de ces cocktails bizarres d'azote et d'alcool utilisés auparavant.


Parallèlement, on raccourcissait les épreuves sous la pression d'organisateurs soucieux d'inscrire au programme des épreuves secondaires le même jour que leurs Grands Prix. La durée minimale fut ramenée de 500 km ou trois heures à 300 km ou deux heures.


Tout ceci fut parfaitement mis à profit par l'innovateur le plus formidable de l'époque : Cooper. Sa minuscule voiture dont le réservoir avait une capacité trop faible avant les changements pouvait désormais finir l'épreuve sans arrêt au stand grâce au raccourcissement de la distance à parcourir et à la réduction de la consommation des moteurs alimentés par le nouveau mélange plus léger. Elle n'aurait peut-être pas souhaité essuyer les plâtres, mais la Cooper à moteur central a été en fin de compte celle qui a orienté la conception des voitures de Grand Prix vers la modernité, ou quelque chose d'approchant. En 1958, son moteur Climax client rendait encore 60 chevaux aux Ferrari et aux Vanwall, mais avec ses 3870 kg, la voiture accusait environ 180 kg de moins, grâce en grande partie à son agencement. En plus de cela, son moteur monté en position centrale, en attirant la masse de la voiture vers le centre, conférait à cette dernière une agilité bien supérieure à celle des dinosaures de la concurrence. De plus, elle était favorisée en vitesse de pointe en ligne droite pas sa surface frontale beaucoup plus réduite.


Les Auto-Union avaient connu la réussite au cours des années trente avec leur moteur monté en position centrale mais pas au point d'être parvenu à changer la norme. De toute manière, en choisissant la solution du V12 et V16 démesurément longs, on avait escamoté l'un des principaux avantages de cette disposition, le centrage de la masse. Les Cooper, à l'inverse, atteignirent un tel niveau de performance en 1959 qu'elle firent finalement tomber l'un des bastions les plus âprement défendus dans le domaine de la conception des voitures de Grand Prix.

source: f1légende

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Merci à Modena49

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Image: Peter Collins au volant de sa Vanwall en Grande-Bretagne (1954)

Histoire de la F1...

Bonjour!

Nous avons décidé d'ouvrir une section "Histoire" dans ce blog. Vous pourrez donc retrouver diverses anecdotes sur l'histoires de la Formule 1 de 1950 à nos jours.
Les articles seront, pour certains, pêchés sur divers sites spécialisés dans la formule 1 par notre histoirien en chef, Modena49, qui en a également écrit quelques uns.

A bientôt

Un Grand Prix en Inde dès 2010?



Suresh Kalmadi, président de l'Association Olympique Indienne, a laissé entendre qu'il y aurait un Grand Prix en Inde à partir de l'an 2010. D'après ses affirmations, la Formula One Management (ou la FOM) a approuvé les deux sites proposés par l'Inde et susceptibles d'accueillir le futur grand prix d'Inde, près de New Delhi.

Herman Tilk avait, au début du mois de septembre, avait visité ces deux sites et fait un rapport, à priori favorable, à Bernie Ecclestone.

Voici les déclarations récentes de Kalmadi: "J'ai recontré M. Ecclestone la semaine dernière à Londres et je suis heureux d'affirmer que les deux sites ont été retenus . [...] Nous avons des projets de contrats, un pour l'organisation du Grand Prix et un autre pour l'obtention des droits du circuit. Je peux affirmer que la première course aura lieu en 2010."

et il a ajouté: "Nous signerons prochainement le contrat. Le mois de la course n'est pas encore trouvé, peut être en Mars, en course d'ouverture, ou après Bahrein,. L'accord porte sur un minimum de dix ans. Nous cherchons également une façon de rentabiliser le circuit le reste de l'année."

L'Inde a donc l'air de s'investir de plus en plus en fomule 1: après le pilote d'essais Narain Karthikeyan et le rachat de l'écurie Spyker par Vijay Mallaya, c'est un grand prix qui serait organisé en Asie de Sud.

dimanche 16 septembre 2007

Ferrari enlève le championnat du monde des constructeurs



Ca y est! C'est fait!

Après 57 ans passés en formule 1, la Scuderia Ferrari enlève le 49e championnat du monde des constructeurs. Le premier avait été remporté en 1958 par l'écurie Vanwall. La saison 2007 marque le 15e titre de la Scuderia Ferrari, écurie la plus titrée au monde.

Suite au déclassement de l'écurie McLaren au classement du championnat du monde des constructeurs, Ferrari était quasiment assurée d'âtre sacrée championne du monde pour la 15è fois.


Il manquanit encore 15 points à la Scuderia pour obtenir ce titre. Et ces 15 points, ce sont Kimi Räikkönen et Felipe Massa qui sont allés les cherchés après 44 tours de course intenses à Spa Francorchamps, ce 16 septembre 2007. Ferrari n'avait plus remporté le championnat du monde des constructeurs depuis 2004, année de la dernière victoire de Michael Schumacher au championnat du monde des conducteurs. Trois ans après, la Scuderia Ferrari s'est rattrappée, et, même si les rouges n'auraient peut être pas eu le titre sans le déclassement de McLaren, un titre est un titre et la Scuderia peut quand même être fier de ses pilotes, ingénieurs, mécaniciens et dirigeants.


La seule écurie qui pouvait encore empecher ce titre était BMW. Mais maintenant, quoiqu'il advienne des résultats prochains de Kimi Räikkönen et Felipe Massa, c'est Ferrari qui enlèvera le titre des constructeurs 2007!

Räikkönen, maître de Spa!




Après 44 tours de lutte et de bagarre, c'est le Finlandais Kimi Räikkönen qui s'impose à Spa Francorchamps pour la 3e fois consécutive. Il avait déjà remporté les éditions 2004 et 2005 (pas d'édtion 2006) et voila qu'il s'impose pour la troisième fois! Treize victoires au compteur, 4 au total cette saison (comme Fernando Alonso), le Finlandais enjolive son palmarès. Après avoir enlevé les grands prix d'Australie, de France et de Grande-Bretagne c'est maintenant le grand prix de Belgique qui lui offre sa 4e victoire de la saison.

Derrière Kimi Räikkönen suivent Massa, Alonso et Hamilton pour clôturer le quatuor de tête. Suivent Heidfeld et Rosberg, puis Mark Webber qui devance lui même Heikki Kovalainen qui vient terminer le top huit. Kovalainen nous a d'ailleurs offert un superbe duel avec Kubica, qui a duré jusque dans le dernier tour. Finalement, Kubica a échoué à une demi seconde de son adversaire. Derrière Kubica, on retrouve les deux Toyota de Trulli et Ralf, puis, surprise: la Toro Rosso de Liuzzi.

Adrian Sutil a impressionné les spectateurs en tentant plusieurs grandes manoeuvres, notamment sur David Coulthard en début de course. Il termine derrière Barrichello.
Les derniers à etrminer le grand prix sont Takuma Sato, Anthony Davidson et Sakon Yamamoto.

Les malchanceux de l'épreuve sont au nombre de 5. C'est d'abord Fisichella qui rentre dans son box. Le pauvre Italien avait déjà rétrogradé d 10 places sur la grille pour avoir changé de moteur. Puis c'est au tour de Sebastien Vettel d'arrêter sa course 36 tours trop tôt. Le troisième abandon est celui de David Coulthar, 15 tours avant la fin, suivit d'assez près de Wurz, 10 tours avant la fin, et de Button, à huit tours de l'arrivée.

L'intégralité de l'affaire Coughlan/Stepney




Le 04 juillet dernier, la FIA décide d'ouvrir une enquête: il y aurait une possible affaire d'espionage entre McLaren et Ferrari. Tout cela ne demande qu'à être confirmé mais voici les soupçons: Nigel Stepney (Ferrari) aurait vendu à Mike Coughlan (McLaren) un dossier de plus de 700 pages de plans de la Ferrari F2007.

McLaren dément la rumeur, et pour prouver sa bonne foi, l'écurie incite la Fdération Internationale de l'Automoblie a contrôler leurs monoplaces. Bien sûr, la FIA accepte.
Ferrari accuse McLaren qui se défend aussitôt:
"McLaren a complété son enquête et peut affirmer qu'aucune technique mécanique de Ferrari n'a été transmise à un ingénieur McLaren ou même installée sur les MP4-24.""L'écurie McLaren a tout de suite repoussé les accusations venant de la part de Ferrari et de la FIA. Afin de mettre un terme à toutes ces spéculations, l'écurie a proposé à la FIA d'inspecter ses monoplaces afin de prouver que l'équipe n'a aucunement profité de technologies venant de Ferrari."

De son côté, la Scuderia Ferrari enquête sur Nigel Stepney et demande une perquisition chez l'ingéneur de chez McLaren (Mike Coughlan). Au domicile du britannique on retrouve un dossier qui prouve que les informations ont bien circulées entre Nigel Stepney et Mike Coughlan.
Tandis que les deux ingénieurs sont immédiatement licenciés, la FIA décide officiellement d'ouvrir une enquête par cette déclaration "En accord avec les deux équipes, la FIA a décidé d'enquêter dans les écuries Scuderia Ferrari Marlboro et Vodafone McLaren Mercedes. Après notre enquête, nous saurons si le Code Sportif International a bien été respecté"

Le 13 juillet 2007, McLaren reçoit une convocation pour le 26 juillet au conseil de la FIA. L'écurie devra s'expliquer et donner la raison des documents retrouvés chez Mike Coughlan quelques jours plus tôt. L'écurie s'est déclarée surprise et déçue de la manière dont la FIA la "remerciait" des efforts qu'elle avait effectuée pour aider l'enquête à avancer.
McLaren est alors certain de pouvoir prouver que les documents trouvés chez leur ex-ingénieur n'ont pas été utilisés pour la MP4-24.

De son côté, Lewis Hamilton ne se sent pas atteint par les soupçons. Le 20 juillet, avant le grand prix d'Allemagne, il déclare: "Je ne me suis pas intéressé de près à cette affaire. Je ne suis pas inquiet car je ne pense pas perdre de points. Je suis même très confiant. J'ai toujours eu confiance en l'équipe et je suis certain que l'équipe n'a rien fait de mal."

Le 7 août, Ferrari demande une audience à la cour d'appel. Le rendez-vous est fixé pour le 13 septembre. Des membres de chacune des autres écuries seront invités à la séance par la Fédération Internationale de l'Automobile. La FIA avait alors décidée de blanchir McLaren

Le 5 septembre, la FIA dit avoir de nouvelles preuve dans l'affaire d'espionnage. L'audience à la cour d'appel prévue le 13 septembre sera transformée en une réunion du Conseil Mondial des Sports Motorisés. A cette réunion seront également conviés plusieurs membres de l'écurie Vodafone McLaren Mercedes.

Le 7 septembre, on apprend que les pilotes McLaren seront également priés de se rendre à la réunion du 13 septembre. Soupçonnés d'être impliqués dans cette affaire, la FIA a convoqués Fernando Alonso, Lewis Hamilton et Pedro de la Rosa.
Voici la lettre envoyée par Max Mosley à Pedro de la Rosa:
"Cher Monsieur de la Rosa, Vous êtes certainement au courant, la FIA a lancé une investigation afin de savoir comment et pourquoi McLaren avait en sa possession des documents confidentiels provenant de Ferrari. Nous avons été récemment alerté car un ou plusieurs pilotes McLaren pourraient avoir ou avoir eu entre leurs mains plusieurs documents en rapport avec cette affaire.Dans l'intérêt du sport et du Championnat, la FIA, en tant que régulateur, doit savoir rapidement si cette alerte se base sur des faits précis.La FIA vous demande de faire une copie de chaque document confidentiel étant entre votre possession ou autre document pouvant confirmer cette alerte. Ces documents peuvent être des preuves écrites comme des emails, lettres, communications électroniques, dessins, diagrammes, enregistrements ou tout autre matériel stocké de manière électronique. La FIA souhaiterait, en particulier recevoir des communications qui pourraient faire référence à Ferrari, Nigel Stepney ou tout autre élément technique en rapport avec Monsieur Stepney ou Ferrari. Si vous avez connaissance de documents similaires, mais sans en être en possession, décrivez les, expliquez comment en avez-vous eu connaissance et pourquoi ce document n'est pas en votre possession. Si vous ne pouvez pas le décrire, envoyez tout ce que vous savez et la FIA ferez le nécessaire afin d'éclaircir cette affaire.Vous savez bien évidemment que tous les possesseurs de Super Licence se doivent d'être irréprochables en matière de légitimité et d'honnêteté. Veuillez nous envoyer ces informations dans les plus brefs délais afin de faire la lumière sur cette affaire . Je peux vous assurer que toutes les informations fournies resteront confidentielles et ne seront pas utilisées contre vous selon les règles du Code Sportif International. Cependant, si la FIA découvre que vous avez caché des informations en rapport avec cette affaire, les conséquences pourraient être considérables."

Le 13 septembre, Hamilton et de la Rosa sont biens présents au conseil. D'ailleurs, Hamilton semble plutôt confiant. Mais Alonso ne s'est pas montré. Son absence est étonnante.
Mais il n'y a pas que l'absence de Fernando qui est étonnante: il y a aussi la présence de Ross Brawn, qui a pris une année sabatique chez Ferrari après le départ de Michael Schumacher. Brawn est présent car il a travaillé en étroite collaboration avec Nigel Stepney et donc le connait bien.

La réunion qui avait commencée à 10 heures devait se terminer à 15 heures mais ne s'est finie qu'à 19 heures passée. Le verdict est tombé: McLaren doit payer 100 millions de dollars et l'écurie est déclassée du championnat du monde des constructeurs. 0 points au compteur, quel que oit les résultats des pilotes aux 4 derniers grands prix de la saison, McLaren n'en marquera pas un de plus et sera de toutes façons en dernière position du classement des constructeurs. Mais leurs voitures seront encore sur la ligne de départ car Alonso et Hamilton n'ont eu aucune santion.

Privé de points et de 100 millions de dollars, McLaren publie un communiqué de la FIA suite au conseil du 13 septembre:
"L'essentiel est là: nous pourrons courir en Belgique, les derniers Grand Prix ainsi que la saison prochaine. Nos pilotes pourront continuer à se disputer le titre pilotes. Pourtant, après avoir été présent à la réunion du Conseil, je ne pense pas que nous méritions cette sanction.""Les nouvelles évidences données par nos pilotes, ingénieurs, et staff technique, montrent clairement que nous n'avons pas utilisé d'informations confidentielles afin d'améliorer notre compétitivité.""La presse a beaucoup parlé d'emails ou de messages envoyés entre nos pilotes. Fernando Alonso, Lewis Hamilton et Pedro de la Rosa ont prouvé qu'aucun document confidentiel en provenance de Ferrari n'a été utilisé.""Toute notre équipe, soit plus de 140 personnes, a démontré qu'aucune donnée issue de Ferrari n'a été utilisée."Nous n'avons pas nié avoir un de nos employé en possession de documents Ferrari chez lui. Ont-ils été utilisés par McLaren ? La réponse est non et cela n'a toujours pas été prouvé à ce jour.""Beaucoup de question nous ont été posées, notamment pourquoi Stepney et Coughlan étaient en possession de ces documents si McLaren ne les a pas utilisé ? Nous espérions entendre des preuves de la part de Stepney et Coughlan, mais nous savions qu'ils étaient en contacts avec d'autres équipes, comme l'ont confirmé Honda et Toyota.""La saison 2008 ne nous pose aucun problème car nous n'avons pas utilisé d'informations confidentielles appartenant à la Scuderia Ferrari.""Nous avons les meilleurs pilotes et la meilleure voiture est nous voulons gagner le Championnat."

De son côté, Jean Todt se dit satisfait des sanctions et Ferrari publie le communiqué suivant:
"Ferrari accompagne la décision de la FIA qui a sanctionné l'écurie McLaren pour faute à l'encontre de l'article 151c du code sportif international. Après de nouvelles preuves, des faits et des comportements hautement préjudiciables à l'intérêt du sport ont été démontrés. "

Norbert Haug, directeur de Mercedes Motorsport, quant à lui, est choqué des sanctions infligées à McLaren par la FIA. Il déclare:
"Ce verdict est un choc pour tous les membres de l'écurie, mais également pour le public et les médias." a déclaré Haug. "Nous allons continuer notre bataille comme à Monza la semaine dernière et trouver tous les recours possibles afin de réduire cette sanction."

De la Rosa avait reçu des e-mails de Mike Coughlan, puis avait échangé avec Alonso.
"Ces emails prouvent que M. Alonso et M. de la Rosa ont reçu des informations confidentielles Ferrari de Mike Coughlan." explique le document de la FIA. "Les deux pilotes savaient que ces informations étaient confidentielles et savaient que Nigel Stepney les avait donné à Mike Coughlan."
Selon les recherches menées par la FIA, voici un mail envoyé à Fernando par de la Rosa:
"Toutes les informations venant de Ferrari sont fiables. Elles viennent de Nigel Stepney, leur ancien chef mécanicien - je ne sais pas quel poste il occupe maintenant. C'est la même personne qui nous avait dit que Kimi (Raikkonen) s'arrêterait au 18ème tour en Australie. C'est un ami de Mike Coughlan, notre chef designer. C'est lui qui me l'a dit."

Lors du conseil, de la Rosa pose une question à Coughlan qui lui répond que le système de freins des McLaren était le même que celui des Ferrari: les documents ont donc été utilisés.

La FIA a ensuite ajouté: "Le CMSA en a conclu que certains avantages avaient été obtenus, même s'il était impossible de les quantifier."la FIA a décidé de ne pas pénaliser les pilotes: "L'écurie McLaren est en premier responsable de cette affaire, les pilotes échappent donc à toute sanction."

"L'écurie McLaren aurait pu être radiée deux ans, il en a même été question." a déclaré Ecclestone à la BBC. "Pourtant, plusieurs personnes ont préféré lui infliger une amende.""L'alternative de la sanction financière est pire que l'exclusion pendant deux années. Ils ont tout de même frôlé le renvoi. Cela aurait été une très mauvaise nouvelle. Cette amende pénalise plus l'écurie."

Bernie pense que la F1 est maintenant plus ouverte, mais les écuries seront surveillées de plus près dorénavant.

Ron Dennis, lui, accepte la décision de la FIA. Dans "l'interêt du sport", il ne compte pas faire appel. Il trouve toutefois que la sanction est éxagérée et a déclaré aux journaliste présents à Spa:
"Nous ne faisons pas appel car nous voulons que cette affaire se termine le plus rapidement possible." "J'espère que les autres écuries comprendront mon choix. Je ne veux pas trainer cette fardeau plus longtemps et le seul moyen de le faire est d'accepter le jugement de la FIA. Je mets fin a cette affaire pour le bien de la F1.""Nous ne sommes pas les seuls à mériter cette amende de 100 millions de dollars."

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